Le Président Directeur Général de l’entreprise SOPHIA, ne veut plus lâcher l’affaire. Après une campagne de dénigrement sur les réseaux sociaux orchestrée par sieur Méité Lassana et consorts, M. Touré Ahmed Bouah vient de porter plainte auprès du Procureur de la république. Autre fait dans cette plainte, c’est l’occupation illégale de propriété privée, destruction de bien d’autrui, violence et voies de faits sur le personnel de SOPHIA.
Les faits, c’est un contentieux de la zone industrielle PK 24 relative à 910 ha qui est une parcelle détenue en pleine propriété par le Fond de Prévoyance Militaire (FPM) qui subit un lotissement illégal initié et financé par le chef du village adjoint d’Akoupé-Zeudji, l’honorable Kodjo Raphaël, aidé dans sa tâche par une équipe civile et une milice. Et pourtant, le premier lotissement démarré en 2003 à l’initiative du chef du village d’alors, l’honorable Agoussi Jules, soutenu par la communauté villageoise, avait déjà abouti, en 2007 à un ACD détenu par le Fond de Prévoyance Militaire (FPM). Après une fin de non-recevoir de leur demande d’ACD au ministère de la construction, les lotisseurs illégaux ont imposé une procédure judiciaire au FPM et au promoteur SOPHIA pendant six ans. Malheureusement cette procédure s’est soldée par un échec au tribunal de première instance et à la cour d’appel assorti d’une peine privative de liberté pour certains d’entre eux. Suite à cet échec, les lotisseurs illégaux ont constitué des groupes armés qui agressent et violente tous les visiteurs, clients et partenaires amenés sur le site par les lotisseurs légaux, notamment le FPM et SOPHIA. C’est désormais une atmosphère de guérilla urbaine qui règne sur le site. Elle a même ramolli le porteur du titre foncier, le FPM, qui semble avoir démissionné, livrant ainsi les lotisseurs légaux à la vindicte populaire.
Face à cette situation, l’entreprise SOPHIA et son directeur Président directeur Général, M. Touré Ahmed Bouah ont décidé de prendre le taureau par les cornes afin de reparer les préjudices que cette situation entraîne. En effet, depuis 2023, des opérateurs chinois ont acquis 100 Ha sur les 541 Ha. Ces opérateurs ont versé la somme de six milliards (6 000 000 000) représentant les 50% du prix d’achat. Cette somme a été reversée aux détenteurs de droits coutumiers, aux promoteurs et aux autres bénéficiaires. Mais depuis deux (2), les investisseurs n’ont pu jouir de leur parcelle, malgré l’engagement du Fond de Prévoyance Militaire d’œuvrer en leur faveur en débarrassant le site des occupants illégaux. Les Chinois désespérés crient leur désarroi en dénonçant un environnement hostile aux affaires. Ce qui constitue une mauvaise publicité pour notre pays. C’est le moment d’interpeler les autorités sur le mutisme et le silence assourdissant du FPM dans cette affaire.
Eugène YOBOUET