La commémoration de l’An VII de l’Insurrection populaire s’est voulue sobre au regard du contexte national difficile. A cet effet, les victimes ont adressé un message fort au président du Faso. Le président de l’Union des familles des martyrs de l’insurrection populaire, Victor Pouhaloulabou, a salué le peuple burkinabè pour cette marque de reconnaissance à l’endroit des martyrs. Sans occulter les efforts consentis par le gouvernement, il a estimé que « beaucoup » reste à faire. « Nous demandons que tous les dossiers soient bien traités avant la fin de l’année », a indiqué, M.Pouhaloulabou.
Il a également souhaité que justice soit rendue aux martyrs, tout en regrettant un éventuel jugement par contumace de l’ancien président, Blaise Compaoré, en exil en Côte d’Ivoire, depuis 2014. « Il faut que le président du Faso fasse tout pour qu’on l’amène », a-t-il appelé.
«Pour le président Roch Christian Kaboré, c’est une journée historique parce que les combats visaient à éviter la patrimonialisation du pouvoir . A en croire, le chef de l’Etat, l’engagement et la détermination du peuple burkinabè ont été un facteur essentiel dans cette résistance.
Il a déclaré que désormais le président qui est en exercice au Burkina Faso devra savoir qu’il a deux mandats à faire. « Il n’y a personne d’indispensable et cela doit être bien retenu par tous », a-t-il averti.
S.A