La fête du football bat son plein. De nombreux drapeaux aux couleurs des pays participants SONT visibles dans les rues de Treichville. Ces drapeaux flottant dans le ciel de la commune N’zassa confirment la tenue d’un événement important, de portée internationale. Il y a longtemps, l’organisation de la fête nationale du pays n’a suscité autant d’engouement, la sortie du drapeau nationale dans les rues d’Abidjan comme c’est présentement le cas avec la 34è édition de la Can. Dans la commune N’zassa, au quartier Jacque Aka, rue 6 avenue 25, le drapeau de la Côte d’Ivoire est visible soit devant les habitations et autres lieux de travail, soit dans le ciel de la commune chère au maire François Amichia. Outre les couleurs Ivoiriennes visibles dans presque toutes les rues et devant les magasins, on observe également des drapeaux de certaines nations participantes. Il s’agit de drapeaux du Ghana , du Sénégal, du Mali, de la Guinée, du Maroc…Tous ces drapeaux rivalisent.
Devant les Ateliers de travail, des personnes en petit groupe, disputent des matchs de la CAN. Moqueries, défis, analyse des matchs alimentent les débats des supporters des sélections. A la rue 6, avenue 25 à Treichville, un espace paré au drapeau orange-blanc-vert, avec au milieu un écran géant de télévision attire les habitants du quartier et autres passants. Pour bien faire les choses, les organisateurs ont dressé des bâches, placé des chaises pour permettre aux visiteurs de suivre sur écran géant les matchs. Juste à côté, une dame tient un maquis en plein air. Elle vend de la bière, des sucreries, l’eau minérale, du poussons brillés, de l’aloco,, de l’attiéké (…). Les supporters réunis en ce lieu de s’en nuisent pas.
A Treichville, outre les Ivoiriens, deux communautés étrangères sont en si grand nombre. Si les Sénégalais exercent pour la plus part dans la couture, le commerce, la restauration, les Ghanéens par compte sont présents dans les petits métiers, le commerce. A côté de ces deux communautés,on y trouve aussi des Maliens, Burkinabè, Maghrébins pour ne citer que ces peuples dont les pays participent à la CAN.
L’opposition que suscite les matchs de la Can est loin de provoquer l’animosité. Ce sont des peuples qui vivent la can en parfaite harmonie. Certains s’érigent en supporters de leur pays d’accueil chaque fois que le pays d’origine ne joue pas. Preuve qu’à Treichville, chacun peut supporter son équipe nationale, dans le fair-play
SAN AUBIN