Plus d’un mois (06 août 2021) après la signature du décret par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, accordant la mise en liberté à soixante-neuf (69) inculpés détenus, la grâce à 9 personnes condamnées pour des infractions commises à l’occasion de la désobéissance civile et à 3000 condamnés pour des infractions mineures, les détenus ne sont toujours pas libre. Ils continuent de croupir en prison.
Pour ce qui est de N’dri Narcisse, directeur de cabinet du président Bédié, et un autre cadre du Pdci qui était inculpé mais libéré après l’annonce du président de la République, une sous nous apprend qu’ils n’étaient pas concernés. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ils ont été libérés et mis sous contrôle judiciaire. Lors de son message du vendredi 06 août dernier à la faveur de sa traditionnelle adresse à la nation à la veille des 61 ans d’indépendance de la Côte d’Ivoire, le président Alassane Ouattara avait annoncé la sortie de prison de 3078 détenus, « L’examen de la situation d’autres personnes encore détenues se poursuit », déclarait le président de la République. Or, le retard observé dans l’application de la décision du président suscite des interrogations. L’attente semble si longue que la désillusion gagne les détenus et leurs familles. Alors question. Jusqu’à quand faut-il encore attendre que les juges reprennent du service et finissent le traitement des dossiers pour qu’enfin les détenus respirent l’air libre du dehors?
Lors de son message à la nation du 06 août 2018, le président de la République avait signé un décret accordant la grâce présidentielle à Mme Simone Gbagbo et à plusieurs autres détenus politiques. Deux jours plus tard, les juges avaient exécuté la mise en liberté à l’ex-Première Dame et à ses camarades. Pourquoi cette fois la décision de mise en liberté de Babily Dembélé, Koua Justin et autres détenus d’opinion inculpés tarde ? Qui retarde la décision ? La population
San Aubin