L’affaire de la nationalité française du président Tidjane Thiam, président du PDCI, fait beaucoup jaser, fait l’objet de débats télé et l’objet d’écrits contradictoire dans la presse. Pour couper court, le principal concerné a, dans une vidéo, annoncé avoir déposé, en compagnie de ses deux conseils, une demande de renonciation à la nationalité française. Si le fait d’être français n’est pas un carcan pénitentiaire, il allait devenir un handicap dans le déploiement des ambitions présidentielles de l’actuel président du PDCI.
Si le cas Tidjane Thiam n’est pas similaire à celui que les Ivoiriens ont vécu de 1994 jusqu’en 2000, C’est tout comme. Evincé du pouvoir politique le 24 décembre 1999, le PDCI rêve de revenir au pouvoir en octobre 2025 avec Tidjane Thiam. La détention de la nationalité française à neuf mois du scrutin plonge certains militants du PDCI dans le doute. Ils craignent de voir leur candidat écarté de la course au pouvoir si la renonciation à la nationalité française n’est pas totalement traitée avec la prise d’un décret par l’autorité française. Quelques années en arrière, l’actuel président du RHDP s’était vu recalé de la course au pouvoir par le régime PDCI pour une question de nationalité. Les militants du PDCI redoutent que ce ne soit pas le retour à l’envoyer.
Du coup, la candidature de Jean Louis Billon, militant PDCI, commence par intéresser certains militants qui y voient une pièce de rechange au cas où la candidature de Thiam était rejetée par le Conseil constitutionnel.
Affaire à suivre
A.K