Côte d’Ivoire-13-02-2025-Quinze ans après la crise post-électorale-Pourquoi la réconciliation traine

« La réconciliation est un processus sur du long terme et non une lettre à la poste », a-t-on l’habitude d’entendre. Jusqu’à quand durera le processus pour aboutir à la vraie réconciliation ? Vingt-trois ans après la rébellion armée et quinze ans après la crise post-électorale qu’a connu la Côte d’Ivoire, les Ivoiriens restent dans la méfiance. Certains actes confirment que la réconciliation n’est toujours pas effective. Elle traine. Entre autres, les condamnations à 10 ans de prison ferme infligée à des proches de l’ancien président, Laurent Gbagbo. Il s’agit de Damana Pickass et Koua Justin, condamnés récemment par la justice Ivoirienne à 10 de prison chacun. Outre ces personnalités politique, l’ancien président Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé restent eux aussi sous le coup d’une condamnation. Les deux personnalités politiques avaient été condamnés à 20 ans de prison chacun. Malgré la loi d’amnistie réclamée par les uns et les autres, rien n’y fit. La peine court toujours et le président Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé se retrouvent exclus de la liste électorale donc éligible. Une situation qui n’est pas faite pour plaire à leurs partisans qui jugent ces condamnations d’arbitraire et politique.
La nationalité française du président du PDCI est traitée par les journaux et média proches du pouvoir comme mettant Tidjane Thiam dans une impossibilité de candidater pour la prochaine présidentielle d’octobre.
A cela, on pourrait adjoindre les divergences entre le pouvoir et l’opposition politique relatives à la révision de la liste électorale.
Le traitement de ces problèmes par les acteurs politiques, ajouté à la décision de condamnation judiciaires des opposants dénotent d’une prochaine crise électorale si rien ne change.
K.A

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