Porté en consortium par Mutualistes Sans Frontières Solidarité, VYV3 Pays de la Loire et ESSENTIEL, le projet DéfiSens’AO implique 15 organisations couvrant 7 pays qui sont le Benin, le Burkina Faso, le Togo, le Niger, le Mali, la France et la Côte d’Ivoire dont les Ong ONPHA-CI et la Fédération des Aveugles et Mouvements Associés de Côte d’Ivoire (FAMACI) .
Il vise à favoriser l’accès des personnes déficientes sensorielles (personnes sourdes et aveugles) aux services de prévention, de détection et d’accompagnement en Afrique de l’Ouest francophone.
Les objectifs spécifiques, l’accompagnement et la formation des professionnels de la rééducation, de la réadaptation, de l’enseignement spécialisé ; de promouvoir la santé, la sensibilisation, la prévention, le dépistage et les soins de premiers recours dans les zones géographiques correspondant à une prévalence forte des déficiences sensorielles. Il s’agit également de faire un plaidoyer pour les droits, le soutien des professionnels et la mise en place de politiques publiques et diffuser les savoirs autour des déficiences sensorielles. Ce projet a pour ambition de favoriser l’accès aux diagnostics et les données statistiques de santé de ces handicaps.
Camille Tano, Pca de l’Ong ONPHA-CI, il faut faire en sorte que les problèmes que nous avons dans nos différents pays en Afrique puissent se résoudre.
« Ce projet répond à une problématique criarde qui se présente dans notre pays. Il se trouve que la difficulté au niveau communicationnelle des personnes en situation de handicap sensorielle est telle qu’il faut réussir à maîtriser leur mode de communication c’est-à-dire la langue des signes pour les sourds et le braille pour les aveugles», a fait savoir le Pca de l’Ong ONPHA-CI. A l’en croire, le projet DéfiSens’AO permet aux responsables d’engager en réseautage un plaidoyer pour la ratification des textes et lois au niveau international et national, mais mieux, de les appliquer et de veiller à ce qu’ils soient mis en application.
12 organisations de personnes handicapées et d’établissements spécialisés, 110 structures affiliées, 621 professionnels des déficiences visuelles et auditives, 363 aidants et bénévoles, 9529 déficients visuels et 3336 déficients auditifs, des Institutions, des agences nationales et cadres ministériels en santé, en éducation, en action sociale et handicap qui bénéficieront de ce projet.
Cet atelier faut-il le rappeler a réuni le Ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale, le Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, le Ministère de la Santé, de l’Hygiène, Publique et de la Couverture Maladie Universelle, le Ministère de la Femme, Famille et de l’Enfant, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et plusieurs associations du monde du handicap.
C.M