Côte d’Ivoire-Assinie- Festival de fruits de mer d’Assouindé (1ère édition)-Roger Assanvo (C. Général) : « C’est au-delà de nos attentes »

Un début timide, avec peu de monde devant de nombreuses autorités. Notamment le secrétaire général de la préfecture d’Adiaké, le sous-préfet d’Assinie, le Roi Fian Mossou V représenté par son secrétaire, Ernest Kouassi, accompagné d’une forte délégation, le représentant du maire d’Assinie, le chef de village d’Assouindé, le secrétaire du chef de village d’Assinie, plusieurs autres autorités de la localité dont Anasso Hervé, fils d’Assinie (…).
Dans la nuit du samedi 24 août, l’espace Assouindé plage (au bord de la mer) s’est avérée trop petit pour contenir les nombreux festivaliers venus d’Assinie, de Bonoua, de Samo, de Bassam, d’Abidjan, d’Europe, d’Asie, d’Amérique, pour vivre l’ambiance. Tout cela dans une belle ambiance. On peut l’affirmer, l’Ong « Ensemble aimons Assinie-mafia », à travers ce festival a permis à la population d’Assouindé, la jeunesse en particulier de s’égailler, de s’amuser. Elle a rassemblé les populations de divers horizons. Cette population d’Assouindé qui croyait être oublié a désormais son festival. Dorénavant, les jeunes, outre le plaisir que procure la mer, peuvent accueillir, au travers le festival de fruits de mer, du monde venant de partout. L’édition 2024 du festival de fruits de mer, parrainé par Hassan Ezzedine et sponsorisée par le groupe Carré d’or, présent avec plusieurs de ses marques dont Coca-Cola, également présents les hôtels locaux, Ora Beach, l’entreprise Sayed, a enregistré environ 1000 visiteurs. « Avoir un tel nombre de festivaliers pour un événement dont la préparation s’est faite en moins d’un mois, c’est au-delà de nos attentes. Au départ, on avait des inquiétudes surtout que la première journée a commencé très timidement. Nous sommes partis du mauvais pied. Heureusement que tout est rentré dans l’ordre. Sans grand moyen financier il y a eu du monde. Nous ne pouvons qu’être satisfait. Un beau défi qu’on a pu relever », explique le commissaire général du festival de fruits de mer, Roger Assanvo.
« Certes, il y a eu des hauts et des bas mais nous retenons ce qui est positif. On va tirer les enseignements pour repartir la prochaine fois en fanfare, atténuer les faiblesses et renforcer nos forces pour la prochaine édition. Nous étions qu’à la première édition », explique le commissaire général. Côté artistes, l’Ong « Ensemble aimons Assinie-mafia », a déplacé une montagne.Maty Dollar. Ramatoulaye, Manadja Confirmé, (…) et quelques artistes locaux dont Aykol Aykolbess, ont presté sur le magnifique podium lumineux. Permettant ainsi aux festivaliers de danser et de chanter avec eux. Ce, jusqu’au petit matin.
La fête s’est poursuivie le dimanche où l’artiste Maty a presté à la grande satisfaction du nombreux public. Par ses jeux de reins, les mouvements de son postérieur, les festivaliers ont pris du plaisir.
Si Coca-Cola et ses marques, les artistes, ont permis aux festivaliers de veiller, de danser, tout n’a toutefois pas été parfait. « Les failles sont venues plus au niveau de l’organisation. On avait un problème de ressource humaine. Conséquence, une personne était tenue de jouer plusieurs rôles en même temps. Si on avait les ressources humaines, il y’ a des failles qui ne seraient pas présentées à nous », regrette le commissaire général. Le festival de fruits de mer concerne tout ce qui est aquatique : Langouses, crevettes, calamar, etc. « A la longue, on compte organiser un volet scientifique : des ateliers, des conférences sur la pêche, comment s’occuper de la marine, comment former les pêcheurs, à quel moment il faut laisser la mer se reposer pour pêcher (fermeture de la pêche), l’exposition des poissons », projette Roger Assanvo. Lors des deux jours du festival, les visiteurs n’ont pas eu l’occasion de voir ou de découvrir suffisamment de fruits de mer. Et pourtant, les vendeurs devaient exposer et vendre du poisson, des crevettes. Le commissaire général du festival se défend pour dire que la période où a été organisé le festival a coïncidé avec la fermeture de la pêche. « On trouve peu de poisson. Ce qui revient à dire que nous devons revoir la date de la tenue du festival, en fonction de la disponibilité des fruits de mer », annonce-t-il.
S.A.S