Le gouvernement Ivoirien a décidé de faire de la bonne gouvernance et la lutte contre corruption un de ses piliers. Le 8ème atelier portant sur le Plan national de formation en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption a réuni, le jeudi 22 septembre 2022 à Ivoire Trade Center, près du Sofitel hôtel Ivoire, salle Greenhouse, les directeurs de publication des organes de la presse écrite et des acteurs culturels. Sur les différents thèmes (la bonne gouvernance, le leadership, la lutte contre la corruption) débattus par participants, le ministre Epiphane Zoro a rappelé la volonté du pouvoir Ivoirien de réduire considérablement la corruption en Côte d’Ivoire et de faire de la bonne gouvernance sa priorité. Le ministre de la Promotion de la Bonne Gouvernance et de la lutte contre la Corruption a déploré la facilité dont se livre certaines personnes. « 1000 candidats ont postulés au concours 2022 de l’ENA. Moins de cinq candidats ont obtenu 10 de moyenne. Pour avoir un grand nombre de candidats admis pour le cycle supérieur, il a fallu recruter des candidats ayant obtenu 8 de moyenne sur 20. Pour le cycle moyen-supérieur, des candidats ayant obtenu 4 de moyenne ont été déclarés admis », a révélé le ministre à la surprise des journalistes et acteurs culturels. Ils ont désapprouvé la décision de l’administration de l’Ecole nationale d’administration (ENA). Pour un journaliste, il fallait retenir seulement les candidats ayant obtenu 10 moyennes pour éviter que l’administration regorge de travailleurs n’ayant pas le niveau. Un autre participant au processus l’élaboration du Plan national de formation en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption a dénoncé la décision de l’administration de l’ENA de déclarer des candidats ayant obtenu 4 de moyenne admis. « On ne peut pas dire que les élèves qui ont en dessous de 8,50/20 seront exclus des lycées et collèges et déclarer les candidats ayant obtenus 4/20 admis au cycle moyen supérieur de l’ENA, ceux ayant obtenus une moyenne de 8/20 admis pour le cycle supérieur. C’est deux poids, deux mesures », a-t-il relevé.
S .S