La commission électorale indépendante (CEI) se prépare à lancer l’opération de révision de la liste électorale. A quelques jours de ladite opération, le président Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, était le dimanche 13 novembre 2022 l’invité de la télévision NCI dans l’émission NCI 360 ’’Le Grand oral de Ibrahime Coulibaly-Kuibiert’’. Répondant à une question d’un journaliste, préoccupation relative à la fin de son mandat à la tête de la commission électorale indépendante (CEI), le président Ibrahim Coulibaly-Kuibiert a fait une révélation de taille. « Mon mandat à la tête de la CEI s’achève en septembre 2025. Soit trois semaines avant l’élection présidentielle. Nommer un nouveau président de la CEI qui va organiser le scrutin présidentiel apparait une chose difficile, voire impossible. Je suis donc en place pour organiser l’élection présidentielle de 2025 », a-t-il indiqué. Il justifie son maintient après les six ans à la tête de la CEI par une loi de la CEDEAO-UMOA qui stimule que les organes en charges des élections présidentielles dans l’espace doivent être mis en place six mois avant le scrutin.
Par ailleurs, le président Kuibiert a réaffirmé l’impossibilité pour l’ancien président Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé, Guillaume Soro de figurer sur la liste électorale du fait de leur condamnation. « Tant qu’ils ne bénéficient pas d’une loi d’amnistie votée par l’assemblée nationale, ils ne seront pas sur la liste électorale et le président Laurent Gbagbo ne sera pas éligible », a précisé le président Kuibiert même si dans ces propos il n’a pas nommé l’ancien président Laurent Gbagbo. Cette décision du chef de l’état Ivoirien de maintenir le président Kuibiert après la fin de son mandat à la tête de la Commission électorale Indépendance (CEI) allusion aux textes de l’UMOA fait dire que quand s’arrange les tenants du pouvoir d’Abidjan, ils ont recours aux textes internationaux. Quand ça va à l’encontre de leurs intérêts, les lois internationales sont foulées au pied.
San Aubin