« Les ingrédients d’une crise électorale se mettent en place », prévient la présidente de l’URD, Mme Danielle Bony Clavérie. C’était lors de la conférence de presse de la Coalition pour l’Alternance Pacifique en Côte d’Ivoire, le lundi 05 mai 2025 à la Maison du PDCI à Cocody. A cet effet, Mme Simone Ehivet Gbagbo a indiqué l’importance du rassemblement de toutes les parties prenantes pour décider de ce qu’il y a à faire. « Dans nos pays, il est important que lorsque nous organisons les élections, qu’il y ait un minimum d’attente de tous les partis politiques. C’est la seule façon d’obtenir des élections apaisées », a-t-elle martelé. Pour l’opposition politique réunie au sein de la CAP-Côte d’Ivoire, il importe que soit créé un environnement politique et social apaisé pour un scrutin sans tension en 2025. Pour y parvenir, la Coalition pour l’Alternance Pacifique en Côte d’Ivoire (CAP-CI) demande la convocation du dialogue politique, la reprise de la révision de la liste électorale (RLE), la dissolution de la CEI, un audit de la liste électorale, la réintégration sur la liste électorale de l’ancien président Laurent Gbagbo, de l’ancien président du Parlement, Guillaume Soro, de Charles Blé Goudé, s’oppose à toute tentative de radiation de Tidjane Thiam de la liste électorale. La CAP -CI appelle à la stricte application des dispositions de la Constitution qui excluent les candidats ayant fait deux mandats.
Réagissant aux questions des journalistes relativement au meeting du 31 mai qu’en tant organiser le CAP-CI, la première vice-président de la Coalition a répondu que c’est une activité autorisée par la loi. « La constitution autorise les meeting politiques. Nous avons fait la demande. Si les dirigeants refusent, nous exerceront ce qu’il faut faire pour obtenir que le meeting soit. La tenue de ces rassemblements ne fait pas l’objet d’autorisation. La loi dit vous déclarez et vous allez tenir votre manifestation. Vous donnez les détails, vous demandez l’espace. Vous n’avez pas à demander l’autorisation pour tenir votre meeting », a-t-elle souligné. Elle a poursuivi en soulignant que la CAP-CI utilisera tous les moyens démocratiques. Simone Gbagbo a dénoncé le passage en force opéré par le candidat du RHDP en 2020. « En 2020, il ya eu un passage en force fait par le président Alassane Ouattara, candidat du RHDP. Nous ne souhaitons plus un passage en force en 2025″, a-t-elle averti. Propos soutenus par le président du Cojep. Pour Charles Blé Goudé, la compétition doit être réelle et permette aux Ivoiriens de choisir leur président. Quant au président du FPI, également membre de la coalition, il a déclaré que le slogan » trop c’est trop » est un slogan national. « C’est parce que trop c’est trop que nous sommes là. C’est un combat et nous dévons nous donner les armes légaux pour remporter le combat sur la dictature », a lancé Pascal Affi Nguessan. La nécessité de la révision de la liste électorale (RLE) indépendante pour le règlement de tous les problèmes a été un point sur lequel a insisté le vice-président du PDCI, Ezaley.
Les regards sont dorénavant tournés vers le président de la république, Alassane Ouattara
K.A