La Jeunesse Solidarité de Côte d’Ivoire (JES-CI) est mécontente. Elle est montée au créneau pour dénoncer l’exclusion selon elle, de la jeunesse Ivoirienne dans le dialogue politique avec les partis politiques de l’opposition et la société civile initié par le gouvernement sous la direction du Premier ministre Patrick Achi. «Tous les acteurs politiques parlent de réconciliation nationale sans toutefois associer la jeunesse Ivoirienne. On ne peut pas parler de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire et ne pas associer les jeunes. Nous sommes les plus nombreux, soit 77% de la population Ivoirienne, et constituons une force incontournable sur la scène politique ivoirienne. Cette masse marginalisée doit être associée au débat de la réconciliation nationale. J’interpelle à cet effet le ministre de la réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin, afin qu’il prenne en compte cette masse marginalisée qui est la jeunesse Ivoirienne. Ce sont les jeunes qui ont beaucoup perdue durant les différentes crises (2000 ; 2002 ; 2010 et 2020) qu’a connu notre pays, la Côte d’Ivoire. Nous demandons que la jeunesse soit dédommagée (indemnisée) », a rappelé Anselme Zadi, président du mouvement, JES-CI. Le leader du mouvement plaide pour la libération des prisonniers politiques, le retour des exilés politiques dont Charles Blé Goudé et Guillaume Soro.
S.A