Les cadres de la région du Cavally ne sont pas contents du traitement infligé au Pr Hubert Oulaye, président Exécutif du PPA-CI. La preuve, c’est cette conférence de presse animée le samedi dernier à Yopougon, par M. Guy Monsio Joseph, le doyen des cadres et des Fédéraux PPA-CI de ladite région. Conférence au cours de laquelle il n’a eu de cesse d’interpeller la direction du parti sur les agissements de certains cadres vis-à-vis du ministre Hubert Oulaye qui occupe le poste de président Exécutif du parti créé par l’ancien président de la République. M. Guy Monsio s’indigne du traitement dont est l’objet au sein de la direction du PPA-CI, depuis sa nomination au poste de président Exécutif par le président Laurent Gbagbo. Selon lui, si Aboudramane Sangaré était en vie, il n’aurait pas laissé prospérer de telles ignominies au sein du parti. « Nous regrettons amèrement le Gardien du temple, le Jumeau de Laurent Gbagbo qui n’aurait pas permis que le parti soit désorganisé par des intrigues méchantes contre des ténors, des piliers du parti. Tout le temps qu’il a gardé la maison, en l’absence du président Gbagbo ostracisé et injustement retenu à la CPI, la paix régnait au FPI » Expliquant les raisons qui ont motivé la tenue de cette conférence de presse, c’est la sortie d’un certain Steve Biko, résidant en Mauritanie qui aurait traité le président Hubert Oulaye de tripatouilleur des textes du PPA-CI. Sur le sujet, M. Guy Monsio refuse d’accepter le mutisme du DR Assoa Adou qu’il voit comme le nouveau gardien du temple mais qui ne ferait rien pour mettre fin aux agissements de ceux qui vilipendent les dignitaires du PPA-CI à longueur des journées. « Le silence du ministre Assoa Adou laisse planer des interrogations. Nous sommes désormais perplexes sur sa capacité à maîtriser les troupes et à occuper vaillamment la place de gouverneur du PPA-CI qui lui échoit de droit. C’est troublant qu’il laisse perdurer le cafouillage et que le président Laurent Gbagbo soit obligé de convoquer un secrétariat exécutif extraordinaire pour mettre fin au désordre dans la gestion du parti ».S’est-il indigné. L’autre affaire qui le conférencier du jour n’a pas voulu oublier, c’est celle liée à la nomination du « Commissaire électoral régional du Cavally. Pour Guy Monsio, cette nomination n’obéit à aucun critère légitime et sociologique de la région du Cavally. Il la juge injuste et immorale.
In Le nouveau Regard