Côte d’Ivoire-Société-/L’appel des populations rurales du gbêkê aux autorités

Les problèmes des villageois de la région du Gbêkê, au centre de la Côte d’Ivoire, sont sensiblement les mêmes. Les populations sont confrontées à l’absence d’eau potable. Conséquence, les populations ont recours aux eaux de forage. Cette situation déplorable ne laisse personne indifférent à tel point que DIBI Jean Noguès, le président de la Mutuelle de Krékrénou, a offert un château d’eau aux populations dudit village. Les travaux de construction du château d’eau ont débuté. DIBI Jean Noguès exhorte les cadres à réactiver la fédération d’Ando-Krékrénou, pour conjuguer ensemble les difficultés qui assaillent les populations des dix-neuf villages de la localité. A ce sujet, une réunion est annoncée le 18 décembre prochain entre les cadres et les populations. Pour ce qui est de l’état de dégradation des infrastructures routières, Nanan KOUAME N’GUESSAN FERDINAND du village d’Appobinou, souhaite que le gouvernement ivoirien procède au reprofilage des voies de grande circulation. Il préconise le bitumage de l’axe Béoumi-Bodokro. Village de 600 âmes, à 60 km de Bouaké, les habitants d’Ando-Krékrénou dénoncent la mévente de l’anacarde en cette période de fêtes, l’insuffisance de logements des enseignants du primaire, le manque de collèges de proximité. Outre Ando Krékrénou, le village de Fari-M’Babo, à 9 km de Béoumi n’est pas exempt des difficultés. Le  Commissaire KONAN Kouassi Michel,  Président de la Mutuelle de Fari-M’Babo, attire l’attention des pouvoirs publics sur l’’existence d’un conflit foncier opposant le village de  Fari-M’Babo à celui de Djanhou depuis 1992. Il  préconise comme solution pour sortir la localité de Béoumi des difficultés qui freinent son développement la création d’un cadre permanent de concertation de tous les cadres. Dans la recherche de solution définitive, les présidents de mutuelles de développement de la région du Gbêkê lancent un appel pressant à l’endroit de tous les fils et de toutes les filles pour que dans un élan commun, ils participent au développement et au mieux-être des populations des villages respectifs.

Ils lancent un cri de détresse au gouvernement et au conseil régional du Gbêkê pour leur venir en aide pour soulager les populations confrontées à de multiples maux.

Bonny Lecolibri dans le Gbêkê

 

 

 

 

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