Dabou (Côte d’Ivoire)-Agriculture-Opération un paysan, un engin-Roland Gnagne s’engage à soutenir les femmes productrice d’attiéké

« Mondialiser l’attièké, avoir un prix commun sur toute la Côte d’Ivoire comme on le voit avec le café-cacao, le riz. ». Ce sont là les attentes des femmes productrices d’attiéké, regroupée au sein de l’Agence de Développement de la Filière Manioc (ADFMA). Mercredi 12 mars 2025, elles étaient nombreuses, les femmes qui ont répondu présentes, dans la salle d’un hôtel à Dabou, à l’appel du groupe Bati-Fort pour le lancement de l’opération « un paysan, un engin ». Outre l’intervention de l’expert-formateur au changement de mentalité, Théodore Lakpa a exhorté les femmes à une mentalité positive, à préparer les coeurs, à la synergie, à l’esprit de sacrifice, à la communication, au travail, au respect des régles définies. L’expert -formateur a averti les membres de l’ADFMA en ces termes, « le travail n’est pas seulement le financement, c’est aussi le changement de mentalité », a-t-il prévenu. A sa suite, le directeur général du groupe Bati-Fort, Essoh Esmel Paul, a fait remarquer que son groupe est présent dans diverses activités. « En initiant cette opération intitulée, un paysan, un engin, le groupe Bati-Fort entend permettre à toute organisation agricole, coopérative, association ou à toute personne physique d’acquérir un engin avec des facilités de paiement.  Notre entreprise œuvre dans le domaine de l’agriculture. A Dabou, l’attiéké est une matière première. Nous travaillons pour aider le monde agricole à obtenir, en plus des engins, le financement, l’assurance, (…). Notre objectif, aider les paysans qui participent à l’évolution de l’économie Ivoirienne à pouvoir acquérir un engin au travers le système économique », a déclaré le DG du Groupe Bati-Fort, secrétaire général du syndicat des opérateurs immobiliers et du foncier de Côte d’Ivoire. Un objectif partagé par le parrain qui a encouragé les agriculteurs à adhérer au projet. « Ce programme est une opportunité. Faites en bon usage car chaque tricycle est un pas vers une meilleure autonomie et un avenir plus prospère. Le problème de transport des marchandises est un problème crucial du fait des routes dégradées. Avec son propre engin, le paysan peut librement transporter ses produits vers le village et vers la ville, facilitant les ventes », a fait remarquer le parrain. Roland Gnagne a promis apporter l’apport initial de 50% demandé aux paysans pour les accompagner afin qu’ils se prennent en charge. Des propos soutenus par le Directeur Commercial de CELPAID, Koné Ali, qui s’est engagé, au nom de sa structure à accompagner les paysans. « L’accompagnement, c’est notre devoir. Chaque agriculteur et agricultrice, est un artisan qui permet de développer la croissance de la Côte d’Ivoire. L’agriculture nourrit toute la Côte d’Ivoire. Ce projet est un véritable outil de transformation, car il permet à chaque paysan de gagner en mobilité, en efficacité et en action. Ce projet ne serait pas possible sans une réelle volonté de soutenir ceux qui peuvent chaque jour faire avancer notre pays. Nous sommes avec ADFMA », a-t-il précisé. Pour le représentant du GNA-CI Assurance, sa mission, apporter des solutions d’assurance adapter aux besoins de l’ADFMA. « Nous allons vous accompagner dans cette dynamique par le biais de l’ADFMA », a-t-il promis aux paysans. Des propos forts appréciés par Mme Sess Odile, déléguée régionale de l’ADFMA qui a déclaré, « Nous sommes satisfaits qu’enfin, le lancement ait eu lieu. Nous rencontrons des difficultés à faire sortir nos produits. L’initiative de l’ADFMA permettra à tous les producteurs d’avoir un engin et de travailler avec. Ce sera un plus à notre activité, la production de l’attiéké. J’invite les femmes de Côte d’Ivoire en particulier les femmes du Leboutou à se mettre ensemble. Cela sera une force à aller de l’avant. Grâce à l’ADFMA, nous pourrions avancer », a-t-elle révélée. Elle a affirmé que l’ADFMA est présente dans toutes les régions du pays à travers des déléguées, des membres. « Nous voulons produire suffisamment aussi bien pour toute la Côte d’Ivoire et en exporter », s’est engagée Mme Sess Odile. Plusieurs présidentes d’associations de femmes ayant pris part, bien avant, une formation en matière de gestion financière de l’association, reçu des certificats de formation.
S.A.S

  

 

 

 

 

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