Selon le PDG de Sophia. SA, le plan d’aménagement, réalisé sous le contrôle du Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD), a été soumis à l’approbation du ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme. M. Touré dit être dans l’attente de la réponse de la tutelle pour lancer les prochains travaux sur le site situé sur l’axe Abidjan-Anyama, précisément à Akoupé-Dzeudji. « Notre plan d’aménagement a été intégré dans le plan directeur de la ville d’Abidjan. Depuis 5 ans, nous attendons que l’Etat valide le plan d’aménagement que le cabinet Conseil lui-même a proposé. C’est cet arrêté d’approbation qui te permet d’aller commencer le tracé et l’ouverture des voies d’aller bitumer, d’aller mettre les poteaux, de traduire dans la réalité le dessin sur papier », a-t-il indiqué.
En attendant donc la validation du plan d’aménagement, c’est un total de 83 milliards de francs CFA a déjà été investi dans la phase de maturation du projet « Akwaba City, ville nouvelle », un projet d’aménagement foncier urbain d’une superficie de 7 000 hectares dans la sous-préfecture d’Anyama. Les projets comprenaient des sous-composantes à savoir des logements, des parkings, un cimetière, des commerces et autres, dont le projet immobilier des militaires. « Aujourd’hui « Akwaba City » est un projet unique en son genre qui se dresse comme un rempart contre le désordre urbain constaté à Abidjan et ses environs. « C’est un projet qui rentre dans la vision du Président Alassane Ouattara en ce qui concerne l’urbanisation », a rappelé Touré Ahmed Bouah.
Touré Ahmed Bouah a réagi à l’actualité brûlante sur le saut d’humeur de personnes qui ont récemment accusé son entreprise de vouloir exproprier des détenteurs de titres foncier sur ledit site. Il a précisé qu’il s’agit de squatters qui, illégalement, revendiquent des propriétés sur une parcelle de 1260 hectares rétrocédés au Fonds de prévoyance militaire (FPM) pour liquidation en vue de vider le contentieux né du projet avorté de “terrains nus” des forces de défense et de sécurité. « Sophia est dans une dynamique de l’aménagement. Nous ne sommes pas là pour exproprier quelqu’un. Je ne travaille pas en dehors de la loi. Je n’ai pas envoyé des loubards pour frapper quelqu’un », a-t-il précisé, rappelant sa détermination à mener à terme le projet “structurant” et conforme à “l’orthodoxie urbanistique”.
Eugène YOBOUET