Plus de trois mois (samedi 14 janvier 2023) après l’annonce du roi des Essouma, sa Majesté Fian Mossou V, roi d’Assinie Mafia, de porter son choix sur Pierre Magne pour les élections municipales à Assinie Mafia, le RHDP vient d’entériner cette décision en désignant Pierre Magne comme son candidat à la prochaine élection municipales à Assinie-Mafia. Respectueux de la tradition, le président Pierre Magne était le samedi 22 avril dernier à la cour royale d’Assinie-Mafia pour porter la nouvelle au roi. Quelle sagesse ! A cet effet, il a indiqué au roi, qu’à la suite de son (roi) choix pour qu’il soit le candidat à la prochaine élection municipale à Assinie-Mafia, il a adhéré au RHDP. Au terme du processus de sélection des candidatures aux élections municipales, le parti au pouvoir a porté son choix sur sa personne. « Il était important que je vienne informer le roi avant qu’il ne l’apprenne », a souligné le candidat. Cette démarche pleine de sagesse vise à rappeler au royaume qu’en plus du soutien du roi, il a aussi le soutien du RHDP qui le reconnait comme son candidat. Evidemment, cette annonce a été accueillie avec joie et des applaudissements nourris par la notabilité, les nombreux chefs de villages présents, les femmes et les présidents de jeunes des villages et leurs secrétaires. Tous ont pris l’engagement de tout mettre en œuvre pour la victoire du candidat Magne Pierre à Assinie Mafia. Après cette rencontre, Michel Kouao, l’un des proches du candidat, a aussi échangé avec les présidents de jeunes et leurs secrétaires. « Les jeunes sont les premiers concernés par le développement. En acceptant la proposition du roi, le président Pierre Magne avait lancé un message à l’endroit des jeunes et des femmes : « Le roi a décidé. Je m’aligne. J‘exécute. Je compte sur tout le monde pour avoir la majorité, pour réussir. C’est quand on est ensemble que les choses vont bien. Faisons en sorte de nous unir, d’aller dans la même direction. Avec l’unité et la paix, nous pouvons aller au développement, réaliser le projet de sa Majesté. On m’a chargé d’une mission, ce sera, vous les jeunes et les femmes, à votre charge», avait lancé M. Pierre Magne. Pour Michel Kouao, la rencontre avec les jeunes consistait à leur rappeler que le roi a porté son choix sur Magne Pierre, que le RHDP l’a choisi comme son candidat aux municipales prochaines à Assinie, maintenant le soutien mais aussi la position de la jeunesse communale était plus que nécessaire. C’est sans surprise que la jeunesse communale a marqué son adhésion pour le choix de Magne Pierre pour les élections à venir. « L’idée est de faire un meeting géant de la jeunesse communale qui va ouvertement déclarer sa position d’appartenance au candidat Pierre Magne», a révélé Michel Kouao.
SAN Aubin
A/– MESURES GENERALES
PROJET DE LOI
Au titre du Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle ;
Le Conseil a adopté un projet de loi portant exercice de la médecine.
Ce projet de loi vise à regrouper en un dispositif unique les dispositions éparses existant en matière de médecine, dans la législation nationale, à les actualiser au regard des exigences internationales de santé publique, en vue de créer de meilleures conditions d’exercice de la médecine dans notre pays.
Ce dispositif détermine les principes fondamentaux d’exercice de la médecine en Côte d’Ivoire et spécifie les qualifications ainsi que les compétences requises pour exercer la profession de médecin tant dans le secteur public que privé. Par ailleurs, il conserve à l’ordre des médecins son rôle de garant de la moralité professionnelle par le contrôle de l’accès à la profession et de l’exercice de celle-ci.
PROJETS DE DECRETS
1- Au titre du Ministère d’Etat, Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora, en liaison avec le Ministère d’Etat, Ministère de la Défense et le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité ;
Le Conseil a adopté un décret portant ratification de la Convention de l’Union Africaine sur la coopération transfrontalière, adoptée le 27 juin 2014, à Malabo.
Cette convention est le cadre référentiel de l’Union Africaine en matière de coopération transfrontalière. Elle vise notamment à faciliter la délimitation, la démarcation et la réaffirmation des frontières inter-Etats, à faciliter le règlement des différends frontaliers et à promouvoir corrélativement la paix, la stabilité et l’intégration du continent.
La ratification de cette convention permettra d’assurer, en synergie avec les pays limitrophes, une gestion intégrée et efficiente de nos frontières.
2- Au titre du Ministère d’Etat, Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora, en liaison avec le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;
Le Conseil a adopté un décret portant ratification de la Convention multilatérale pour la mise en œuvre des mesures relatives aux conventions fiscales pour prévenir l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices, signée le 24 janvier 2018 à Paris (FRANCE).
Cet instrument multilatéral, de large portée, engage les Etats signataires à introduire dans les conventions portant sur la suppression de la double imposition qu’ils ont en commun, un ensemble de règles minimales consensuelles, développées dans le cadre du projet de lutte contre l’érosion de la base imposable et le transfert de bénéfices, en vue de protéger l’assiette imposable et de garantir une sécurité juridique accrue aux contribuables.
La ratification de cette convention par l’ensemble des Etats signataires permettra d’assurer une mise en œuvre rapide, coordonnée et cohérente des mesures relatives aux conventions fiscales développées dans la totalité du réseau mondial de conventions fiscales, sans qu’il soit nécessaire de renégocier chacune de ces conventions au niveau bilatéral.
Les conventions couvertes par la Côte d’Ivoire dont les dispositions seront modifiées, en lien avec cet instrument multilatéral, sont celles signées avec l’Allemagne, la Belgique, le Canada, la France, l’Italie, le Maroc, la Norvège, le Portugal, le Royaume Uni, la Tunisie et la Turquie.
3- Au titre du Ministère d’Etat, Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora, en liaison avec le Ministère d’Etat, Ministère de la Défense et le Ministère des Transports ;
Le Conseil a adopté un décret portant ratification de la Convention internationale de 1989 sur l’assistance.
Cette convention modernise le droit de l’assistance en mer, autrefois basé sur les usages entre marins. Il introduit notamment dans la base du calcul d’évaluation de la rémunération de sauvetage, des critères nouveaux prenant en compte les compétences mises en œuvre et les efforts engagés par les sauveteurs, incluant les mesures de protection de l’environnement.
Compte tenu de l’accroissement constant du trafic maritime dans le Golfe de Guinée, notamment vers les ports nationaux, la ratification de cette convention permettra aux navires de sauvetage d’intervenir avec célérité et efficacité pour apporter assistance aux éventuels navires en perdition en mer, mais également de prévenir tout dommage à la biodiversité et à l’environnement marins.
4- Au titre du Ministère d’Etat, Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora, en liaison avec le Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle ;
Le Conseil a adopté un décret portant ratification de la Convention du Conseil de l’Europe sur la contrefaçon des produits médicaux et les infractions similaires menaçant la santé publique, adoptée le 28 octobre 2011, à Moscou (Russie).
Cette convention dénommée « Convention MédiCrime » est le tout premier instrument international à incriminer clairement la fabrication, l’offre de fourniture et le trafic de produits médicaux contrefaits ainsi que la fabrication et la fourniture non autorisées de produits médicaux et la mise sur le marché de dispositifs médicaux ne remplissant pas les exigences de conformité.
La ratification de cette convention permettra de renforcer, de concert avec les autres Etats signataires, les mesures de coordination nationale et internationale, les mesures préventives ainsi que les mesures de protection des victimes et des témoins, de façon à lutter efficacement contre le fléau des produits médicaux contrefaits, qui menace gravement la santé publique.
5- Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité ;
Le Conseil a adopté un décret portant convocation des collèges électoraux pour les élections des Conseillers régionaux et des Conseillers municipaux en 2023.
Conformément à la législation électorale nationale, et sur proposition de la Commission Electorale Indépendante (CEI), ce décret convoque les collèges électoraux à la date du samedi 02 septembre 2023, en vue des élections des Conseillers régionaux et des Conseillers municipaux.
Le scrutin sera ouvert à huit (08) heures et clos à dix-huit (18) heures.
6- Au titre du Ministère des Mines, du Pétrole et de l’Energie, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat et le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable ;
Le Conseil a adopté deux (02) décrets :
• un décret portant attribution d’un permis de recherche, valable pour le lithium, à la Société « AFRICAN LITHIUM MINING RESSOURCES COTE D’IVOIRE SARL » dans les départements d’Adzopé et de Yakassé-Attobrou ;
• un décret portant attribution d’un permis de recherche, valable pour le lithium, à la Société « AFRICAN LITHIUM MINING RESSOURCES COTE D’IVOIRE SARL » dans le département d’Agboville.
Ces permis de recherche sont délivrés pour une durée de validité de quatre (04) ans, conformément aux conditions techniques et environnementales requises.
7- Au titre du Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;
Le Conseil a adopté un décret portant désignation des responsables de programme des Ministères.
En application de la loi Organique n° 2014-336 du 05 juin 2014 relative aux lois de finances, ce décret précise les modalités de gestion des programmes ainsi que les conditions d’exercice de la fonction de Responsable de programme. Il désigne, en outre, pour chaque Ministère, les différents Responsables de programme et précise la fonction administrative à laquelle ils correspondent.
B/– MESURES INDIVIDUELLES
1- Au titre du Ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale ;
Le Conseil a adopté un décret portant nomination des membres du Conseil d’Administration de la Caisse Générale de Retraite des Agents de l’Etat (CGRAE), conformément au décret n° 2012-367 du 18 avril 2012 portant création de l’IPS/CGRAE.
Ainsi, sont nommées en qualité de membre du Conseil d’Administration de la Caisse Générale de Retraite des Agents de l’Etat (CGRAE), pour un mandat de trois (03) ans, les personnalités désignées ci-après :
• Au titre de la Présidence de la République :
Monsieur KOFFI N’Guessan Lataille ;
• Au titre de la Primature :
Monsieur Georges BOLAMO ;
• Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité :
Monsieur EFFOLI Benjamin ;
• Au titre du Ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale :
Madame Bintou COULIBALY ;
• Au titre des personnalités nommées en raison de leurs compétences en matière de Sécurité Sociale :
Monsieur DIABY Lassiné ;
• Au titre des Agents de l’Etat à la retraite :
Monsieur GATO OZE Jean Pierre ;
• Au titre du Ministère d’Etat, Ministère de la Défense :
Monsieur MALAN Jean-Paul ;
• Au titre du Ministère de la Fonction Publique :
Madame KABA Nasséré ;
• Au titre du Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat :
Monsieur N’GOUMISSA Koffi Claude ;
• Au titre de l’Assemblée Nationale :
Monsieur MEITE Souleymane ;
• Au titre du Conseil Economique, Social, Environnemental et Culturel :
Madame Catherine EBAH DJEDJI ;
• Au titre des Agents de l’Etat en fonction :
Monsieur FANNY Aboubakar.
2- Au titre du Ministère d’Etat, Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora ;
Le Conseil a donné son agrément en vue de la nomination de Monsieur VELUPPILLAI KANANATHAN, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Socialiste Démocratique du Sri Lanka près la République de Côte d’Ivoire, avec résidence à Nairobi.
C/– COMMUNICATIONS
1- Au titre du Ministère d’Etat, Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, en liaison avec le Ministère du Plan et du Développement et le Ministère des Ressources Animales et Halieutiques ;
Le Conseil a entendu le compte rendu de la participation de la Côte d’Ivoire au Sommet de Dakar 2 sur la souveraineté alimentaire et la résilience.
Une délégation de haut niveau, conduite par le Vice-Président de la République, a pris part à cette importante rencontre organisée par le Gouvernement sénégalais, la BAD et l’Union Africaine.
En accord avec le thème du Sommet, « Nourrir l’Afrique : Souveraineté alimentaire et résilience », le Vice-Président de la République a présenté la stratégie de la Côte d’Ivoire pour le développement de l’Agriculture. Conçu autour de la modernisation du secteur agricole, de l’employabilité des jeunes dans le secteur et de l’amélioration de la productivité dans les agropoles, ce document de planification et de cadrage est en cohérence parfaite avec l’agenda de coopération et de financement des partenaires techniques et financiers.
Aussi, des partenaires influents tels que la BAD et la FAO ont réaffirmé leur engagement à accompagner notre pays dans la mise en œuvre de ce programme.
2- Au titre du Ministère de l’Economie et des Finances, en liaison avec le Ministère du Plan et du Développement et le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;
Le Conseil a entendu le compte rendu de la participation de la Côte d’Ivoire aux Réunions de Printemps du Groupe de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International, du 10 au 16 avril 2023 à Washington DC (USA).
Une importante délégation, conduite par le Ministre de l’Economie et des Finances, a pris part à ces assises. A cette occasion, la délégation a traduit la gratitude du Président de la République aux hauts dirigeants du FMI, relativement au nouveau programme économique et financier et surtout, au regard du niveau d’accès de 400% de quote-part obtenu par la Côte d’Ivoire, soit l’accès le plus élevé en Afrique Sub-saharienne. La délégation a réaffirmé l’engagement du Gouvernement à mettre en œuvre l’ensemble des politiques et réformes, en particulier en matière de mobilisation des recettes fiscales.
Le FMI s’est félicité, en retour, de la volonté des Autorités de poursuivre les efforts pour le maintien de la stabilité macroéconomique et a réitéré son engagement aux côtés de notre pays.
En marge des travaux, la délégation a échangé avec les Hauts Responsables des Institutions de Bretton Woods et leurs Agences Spécialisées. La Banque Mondiale notamment a salué la qualité de la coopération ainsi que les avancées enregistrées avec le FMI à travers le nouveau programme. Deux accords de financement ont été signés lors de cette rencontre. L’un, d’un montant de 282.800.000 Euros, porte sur le Projet de Développement Durable Inclusif des Villes Secondaires et l’autre, d’un montant de 276.900.000 Euros, sur le Projet de Connectivité Inclusive et d’Infrastructures Rurales.
Par ailleurs, notre pays sera l’un des bénéficiaires d’un nouvel instrument de financement du commerce de l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA), pour un montant de 100 millions d’Euros pour une durée maximale d’un an renouvelable, en vue de faciliter l’accès aux engrais et autres produits importés nécessaires dans le secteur de l’agriculture, le numérique. La MIGA a aussi accueilli favorablement la nécessité d’accompagner le Gouvernement à financer davantage le secteur para-public. Elle intégrera dans les mois à venir, l’appui à la couverture de projets privés s’inscrivant dans le cadre de l’industrialisation.
3- Au titre du Ministère des Ressources Animales et Halieutiques, en liaison avec le Ministère d’Etat, Ministère de la Défense, le Ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME et le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique ;
Le Conseil a adopté une communication relative à l’institution d’une période de fermeture saisonnière annuelle (repos biologique) des pêches marines.
Dans le cadre de la mise en œuvre des instruments sous régionaux relatifs à la coopération en matière de gestion des ressources halieutiques et aquacoles partagées par les pays situés au Centre Ouest du Golfe de Guinée, dont le Ghana, le Bénin et le Togo, le Conseil a décidé d’instituer, en lien avec les pays concernés, une période saisonnière annuelle des pêches marines.
Ainsi, les navires thoniers enregistrés par le Comité International pour la Conservation des thonidés (ICCAT) sont interdits de pêche du 1er janvier au 31 mars.
Quant aux unités de pêches artisanales, leur période d’interdiction s’étend du 1er juillet au 31 juillet 2023. Les unités de pêches semi-industrielles et industrielles, quant à elles, sont soumises à la fermeture de pêches pour la période du 1er juillet au 31 août 2023.
Ces mesures visent à réduire la pression de la pêche sur les reproducteurs, à protéger les juvéniles et les jeunes individus des différentes espèces de poissons, en vue d’assurer le renouvellement des stocks grâce aux processus de croissance des espèces et de la masse des individus.
4- Au titre du Ministère de la Communication et de l’Economie Numérique, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances et le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;
Le Conseil a adopté une communication relative à la validation du projet de charte graphique unique de la République de Côte d’Ivoire.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du renforcement de la communication gouvernementale et de l’amélioration de l’identité visuelle de l’Etat. Il vise plus précisément à mettre en place une identité graphique commune à l’ensemble de l’Administration de l’Etat, en vue d’authentifier les documents officiels. Toutes les interactions de l’administration centrale, des administrations déconcentrée et décentralisée ainsi que des autres services publics, avec les tiers, à savoir les correspondances, les messages et autres documents adressés au public, en format imprimé ou numérique, seront marquées par cette identité graphique du Gouvernement.
5- Au titre du Ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale, en liaison avec le Ministère d’Etat, Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora, le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, le Ministère de la Fonction Publique, le Ministère de l’Economie et des Finances et le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;
Le Conseil a adopté une communication relative à l’organisation de la fête du travail : Edition 2023.
L’édition 2023 de la fête du travail, comme les années précédentes, sera marquée par une cérémonie officielle présidée par le Premier Ministre, le 1er mai 2023, en présence des membres du Gouvernement et des Centrales syndicales. En marge de cette cérémonie, des célébrations éclatées auront lieu sur toute l’étendue du territoire nationale avec la participation de toutes les forces vives de la nation.
D- DIVERS
– Le Conseil a entendu une communication du Vice-Président à l’occasion de l’an 1 marquant sa nomination en qualité de Vice-Président de la République. A cette occasion, le Vice-Président de la République a renouvelé sa gratitude au Président de la République pour la confiance placée en lui. Il a salué les efforts du Chef de l’Etat pour apaiser toutes les tensions politiques, sociales et économiques dans notre pays, dans un contexte mondial particulièrement difficile. Il a, enfin, témoigné, en tant que proche collaborateur, de la recherche permanente par le Chef de l’Etat, de solutions efficaces pour la réalisation d’une Côte d’Ivoire solidaire, paisible et performante. Il s’est engagé aux côtés du Président de la République afin de réussir à rendre irréversible la transformation structurelle de notre économie, nécessaire à la création d’emplois pour la jeunesse.
Lui répondant, le Chef de l’Etat a adressé au Vice-Président ses félicitations et a exprimé toute sa satisfaction dans leur collaboration. Le Chef de l’Etat a, par la même occasion, félicité le Premier Ministre et l’ensemble des membres du Gouvernement pour le travail abattu jusqu’à ce jour.
– Le Conseil a été informé de la visite de travail et d’amitié du Président gambien, SEM. Adama BARROW, en Côte d’Ivoire, le 26 avril 2023.
– Le prochain Conseil des Ministres se tiendra le mercredi 03 mai 2023, à Abidjan.
Fait à Abidjan, le 19 avril 2023
M. Amadou COULIBALY
Ministre de la Communication et de l’Economie Numérique,
Porte-parole du Gouvernement
porteparolat@communication.gouv.ci
Le candidat devant défendre les couleurs du rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP) dans le Loh–Djiboua aux régionales de 2023 est confronté à une vague d’indignation dans cette localité. Son image ne passe plus dans cette région aux dires de certains acteurs de la classe politique que nous avons interrogée. Lors d’une
conférence de presse qu’il a animée le 31 mars à Zikisso, le chef de village de Yeyriko a prévenu que le RHDP perdra les élections régionales dans cette région si jamais elle maintient la candidature du ministre de l’équipement et l’entretien routier. ‘’ Nous nous opposons à la candidature du ministre Amédée Kouakou au conseil régional du Loh –Djiboua. On souhaite qu’il laisse la place à quelqu’un d’autre parce qu’il cumule plusieurs postes. Il est ministre ; député ; maire. C’est trop pour un seul cadre ; il n’est pas le seul
dans la région du Loh –Djiboua. Nous souhaitons qu’il fasse la promotion des autres cadres de la région. (…) En tant que chef, je m’oppose vivement à cette candidature ‘’ ; a apporté un démenti à une prétendue réunion qui a été convoquée récemment à Zikisso .Et qui portait sur la candidature du ministre Amédée Kouakou. ‘’Récemment nous avions été convoqué par le maire Abadi Miezan Charles pour parler des questions de développements autour de la sous
–préfecture de Zikisso .Mais en lieu et place de l’ordre du jour on nous a plutôt servir un plat politique qui parlait de la candidature du ministre Amedée Kouakou aux régionales. Lorsque j’ai eu connaissance de cette information je suis sorti de la salle. Je ne suis pas d’accord avec cette candidature ; le ministre Amédée Kouakou gagnerait à faire la promotion des autres cadres du Loh –Djiboua. Nous étions dans cette salle pour parler de développement ‘’ ; a ajouté Boliga Okou Gervais. Celui-ci poursuit par ailleurs que cette affaire n’a rien de tribal comme tente de le faire croire certaines personnes ‘’ Ce n’est pas une affaire de la communauté Dida contre les autres. Nous ne sommes ni contre la personne du ministre Amedé Kouakou ; ni contre sa personnalité politique. Nous militons pour la promotion des cadres de la région du Loh –Djiboua. Nous demandons la désignation d’un autre cadre en lieu et place de Amedé Kouakou aux élections régionales dans le Loh –Djiboua ‘’ ; a tenu à clarifier ce chef de village.
Henri Cédric (correspondant)
Le Président Bédié a encore réitéré son appel pour l’unité des partis d’opposition. Outre son engagement dans le combat démocratique pour des élections justes et transparentes, le président du PDCI a lancé un appel pressant au président Ouattara. « La population souffre de pauvreté. Un dialogue franc et sincère entre tous les fils et filles de la Côte d’Ivoire s’impose. Je tend la main à Ouattara pour un dialogue franc et sincère pour construire des institutions républicaine et consensuelles », a lancé le Sphinx de Daoukro. Vendredi à la fête de reconnaissance du parti de Laurent Gbagbo, le chef de la délégation du PDCI, le vice-président Philippe Ezaley, longtemps ovationné, a réaffirmé l’appel à l’unité lancé par son président, Henri Konan Bédié. « Le PDCI est à cette cérémonie pour la fraternité retrouvée, une Côte d’Ivoire nouvelle. Ce que nous donnons demain à notre génération passe par l’oubli, une Côte d’Ivoire unie, réconciliée au bénéfice de la construction et du développement. Restons courageux. La réconciliation vraie se fera et la Côte d’Ivoire retrouvera son vrai chemin. La réconciliation s’écrit par des actes forts. Cette grande mobilisation montre que vous (Gbagbo) n’êtes pas enterré », a fait remarquer le vice président du vieux parti. Le PDCI-RDA que certaines personnes disaient mort, décapité après des départs en cascades de certains cadres (Adjoumani, Gouali Dodo, N’dri Narcisse, N’dohi Raymond,…) du parti et non des moindre au RHDP. Le parti créé par feu le président Félix Houphouët Boigny résiste au temps, à la tempête. La base rurale demeure attachée au PDCI et Bédié reste à la barre.
S.A
C’est avec désolation que la Présidente Docteur Simone EHIVET GBAGBO, l’ensemble des militants et sympathisants du Mouvement des Générations Capables (MGC) ont appris, le jeudi 09 mars 2023, la condamnation à vingt-quatre (24) mois de prison ferme de vingt-six (26) militants du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI). Il est reproché à ces militants d’avoir « troublé l’ordre public » lorsqu’ils ont accompagné Monsieur Damana Adia Pickass, convoqué à l’effet de se présenter, le vendredi 23 février 2023, devant le juge d’instruction du dixième (10ѐme) cabinet.
Cette condamnation ne contribuera qu’à fragiliser davantage le climat de paix et de cohésion dont la Côte d’Ivoire a tant besoin. C’est pourquoi, en son nom et au nom du MGC, Docteur Simone EHIVET GBAGBO demande aux tenants de l’appareil judiciaire et au gouvernement ivoiriens de mettre tout en œuvre pour libérer ces citoyens incarcérés.
Par ailleurs, le mercredi 15 mars 2023, un groupe de jeunes, se réclamant du RHDP, s’est rendu au domicile de Madame Lorougnon Marie Odette pour lui demander des comptes suite à des propos qu’elle aurait tenus lors d’un meeting. Ce fait grave est source de désordre et porte atteinte aux libertés fondamentales consacrées par la constitution ivoirienne. Notre Nation qui peine à sortir définitivement de la grave crise qu’elle connaît depuis au moins deux décennies, n’a aucun intérêt à laisser prospérer des initiatives privées de cette nature.
En tout état de cause, Docteur Simone EHIVET GBAGBO appelle toutes les forces vives de la Nation à s’unir et à travailler ensemble en vue de préserver les acquis démocratiques obtenus pendant de longues années de lutte, au prix de plusieurs sacrifices.
Professeur TRAORÉ Dominique
1er Vice-Président du MGC
chargé de la Communication
Porte-parole du Parti
NB : La titraille est de la rédaction
Trois ans après le lancement en février 2020 de l’opération d’enrôlement pour l’établissement des cartes nationales d’identité (CNI) biométrique, moins du quart des Ivoiriens n’ont toujours pas été enrôlés ou reçu leur carte nationale d’identité biométrique. Et pourtant, l’état de Côte d’Ivoire a injecté 462 milliards de francs CFA dont 62 milliards de francs CFA pour permettre à l’opérateur technique SELMEX et à l’ONECI d’établir des CNI. Le reste de l’argent a servi au registre national des personnes physiques (RNPP-CI). Malgré cette somme colossale, les Ivoiriens ont du mal à avoir leurs pièces. Au point où seulement 5.490.000 ont été produits en trois ans au lieu de 12.000.000 de cartes par an.
Des centres d’enrôlements fermés
Quand les opérateurs techniques lançaient l’opération d’enrôlement pour l’établissement des cartes nationales d’identité (CNI) biométrique, environ 2200 agents ONECI avaient été recrutés. Trois ans après, seulement 611 sont encore en fonction. Sur les 611 agents qui travaillent pour le compte de l’ONECI, 600 exercent dorénavant comme des prestataires de service. .
Des salaires de misère
Contrairement à un passé récent où les agents de l’ONECI recevaient des sommes intéressantes comme rétribution mensuelle estimée à 230.000F, le nouveau contrat rétablit par les dirigeants actuels de l’ONECI fixe la paie des prestataires de service à 90.000 F CFA le mois. Un salariale qui démotive vu que parmi les prestataires de service, on trouve des ingénieurs concepteur, des personnes titulaires de BTS, d’une Licence Universitaire, d’une maitrise, etc…Sur la question de la faible rémunération des agents aussi bien ceux d’Abidjan que de l’intérieur du pays, et le changement de contrat, un dirigeant de l’ONECI que nous avons joint avoue que la paie des agents a été revue à la baisse. Il poursuit pour dire que le budget à la disposition de l’ONECI ne permet pas d’accorder un statut d’agents ONECI aux prestataires de service. Devenir agent ONECI avec les avantages qu’il ya, cela pourrait donner un montant presqu’impossible à faire face , se justifie notre interlocuteur anonyme.
Les raisons
Les rémunérations jugées maigre suscitent la démotivation dans les rangs des prestataires de service. Conséquence, les départs volontaires de prestataires continuent. Un ex-prestataire dans la région du Guemon révèle, « j’ai été recruté à l’ONECI comme agent en 2016. Quelques années plus tard, la nouvelle équipe dirigeante de l’ONECI nous a fait signer un contrat pas comme agent de l’ONECI mais comme des prestataires de l’ONECI avec des salaires largement en dessous de ce que nous percevions. Ce n’est pas tout. Je travaillais dans la région du Guemon. Nous étions 67 agents pour 30 centres d’enrôlement. Au jour d’aujourd’hui, il ne reste que 18 agents encore en fonction. 10 à Duékoué, 4 repartis dans les neuf sous-préfectures de Bangolo, 2 à Facobly et 2 à Kouibly. Quatre (4) centres d’enrôlement sont encore ouverts. Je rappelle que le Guemon compte 23 sous-préfectures », témoigne-t-il sur le saut de l’anonymat. Désormais, deux équipes mobiles sont à pied d’œuvre pour aller à la rencontre des populations pour l’opération d’enrôlement. Une à Bangolo, l’autre à Semien. Mais la volonté des agents est souvent contrariée par le manque de moyens de communication et de moyens de déplacement ou de transport pour aller à la rencontre des populations et accomplir la mission. Conséquence, sur une population cible de plus de 370.000, seulement 23% de cartes ont été produits. 8.000 cartes attendent preneurs dans le Guemon, 5000 cartes produites sont stockées dans le centre d’enrôlement de Duékoué. «Plusieurs villages sont non seulement inaccessibles mais loin du chef lieu du département. A Zou, village situé à des dizaines de kilomètres du chef lieu de sous-préfecture, 400 pétitionnaires qui souhaitent se faire enrôler au chef lieu de sous-préfecture, n’ont pas les moyens pour se déplacer. Vouloir se rendre dans le centre d’enrôlement du département nécessite environ 7.000 F CFA comme transport aller et retour. A cela s’ajoute la quittance qui s’élève à 6000 F CFA. Pareil pour les cinq autres sous-préfectures. Chose pas toujours aisée pour les paysans quand on sait que le non achat du cacao et la vie chère rendent très difficile le quotidien des populations rurales », a confié notre interlocuteur. A ce jour, seulement un seul agent d’enrôlement travaille. Il n’est pas présent de façon permanente parce qu’en manque de moyens de transport, de prime de déplacement quand il s’agit des localités difficilement accessibles. La situation complexe dans le Guemon est probablement pareille dans beaucoup de régions de la Côte d’Ivoire. Il ya des régions plus vastes, des localités difficilement accessibles que la région du Guemon.
Très peu de retrait de cartes produites
Nous l’indiquions dans notre parution précédente, des milliers de cartes produites attendent preneurs. Avec le nombre réduit des agents prestataires de service de l’ONECI et la fermeture de plusieurs centres d’enrôlement dans le Guemon, le nombre de personnes enrôlées quotidiennement se chiffre entre 50-100 par jour. Pour ce qui est de la distribution des cartes produites, ce sont entre 50 à 100 cartes. Comme preuve, 5000 cartes produites attendent preneurs dans les centres d’enrôlement de Douékoué et 8000 cartes produites sont stockées dans les centres d’enrôlement du Guemon. Un dilemme non seulement pour l’opérateur technique, l’ONECI mais aussi le gouvernement de Côte d’Ivoire. La source de toute cette situation réside dans le faible nombre des agents prestataires de service,, le manque de motivation des agents prestataires,, de moyens de transport, de communication, de primes. Peut-on demander à un prestataire de service ONECI qui n’a ni prime, ni moyens de déplacement, d’aller travailler à 40 voire 50 kilomètres ?
Les attentes des dirigeants de l’ONECI
C’est un véritable défi que compte relever le président de l’ONECI avec l’opération technique. Chaque fois que l’occasion est donnée d’être face aux agents, le DG insiste sur les résultats à atteindre. Or, les souffrances endurées par les agents compte tenu du bas salaire (90.000F), des primes non payées depuis août 2022, du manque de moyens de déplacement, fait craindre des lendemains inquiétants. Un agent qui a voulu garder l’anonymat prévient que si rien n’est fait pour améliorer la situation des agents prestataires de service de l’ONECI, ils pourraient arrêter le travail en avril prochain et entrer en grève
Des primes impayées depuis 6 mois
En plus de la paie aux agents prestataires qui fait jaser, une prime d’enrôlement et une prime de distribution des cartes produites devraient être octroyées à chaque agent. Depuis Août 2022, aucun agent n’a perçu un seul centime de ladite prime. Et pourtant, il est prévu que chaque agent reçoive 100F sur une personne enrôlée et si la carte est produite. En plus des 100 F, une autre prime de 50 F par carte distribuée est octroyée à l’agent. Malheureusement, les agents approchés affirment n’avoir jamais perçu ni de prime d’enrôlement et carte produites, ni de prime de carte distribuées. Alors question, bas salaire aux agents, non paiement des primes, manque de moyens de transport et de communication, réduction des agents, fermetures des centres d’enrôlement, difficulté pour les populations de se faire d’enrôler, non distribution des cartes, SELMEX, ONECI, à qui la faute ?
In extrait du Nouveau Regard N°40
M.le président, pourquoi un groupe de réflexion des cadres du Guemon?
Vous êtes sans ignorer que la région du Guemon a été durement secouée par les crises( ndlr : 2002 et 2011) que la côte d’Ivoire a connues. Ces crises ont défiguré la région. Après les souffrances que la population a connues et les conséquences qui s’en sont suivies, il était important pour les cadres de la région que nous sommes de nous unir pour penser au développement de notre région, au bien-être de nos populations, de nos parents. La création du groupe de réflexion des cadres RHDP du Guemon est pour ramener la cohésion sociale, l’unité dans la grande famille du RHDP du Guemon. Nous voulons apporter des idées, des innovations. Le groupe de réflexion des cadres RHDP du Guemon permet au parti de bien s’organiser pour gagner les élections locales à venir.
Depuis quand le groupe de réflexion a été mis en place?
Nous existons depuis 2022. C’est une équipe forte de six personnes dont le sénateur Guei Arsène est le 1er vice- président, Alain Bouygues le secrétaire général, Glodet assure la Communication, Mamery et Glan sont à la logistique et à la communication.
Quelles sont les actions entreprises?
Nous avons organisé en 2022 une réunion à Yamoussoukro pour parler de cohésion sociale. Des résolutions portant sur l’union des militants du RHDP du Guemon avait été prises. Vous savez, nos querelles et autres divisions nous desservent dans la région. Nous exhortons les cadres, les fils et filles du Guemon, membres du RHDP à taire leurs querelles.
Vous parlez beaucoup de querelles, de division et appelez à l’unité de tous les militants. Est-ce-à dire que votre parti, le RHDP, ne va pas en rang serré à ces prochaines élections locales dans le Guemon?
Permettez que je dise merci au président du RHDP, président de la République, Alassane Ouattara, pour le choix du Dr Serey Doh comme tête de liste du RHDP dans le Guemon, au conseil régional. Tous les militants du parti doivent accompagner la personne choisie par le directoire pour gagner les prochaines élections locales qui, il faut le dire tout net, seront très disputées. Tous les partis politiques significatifs seront de la course. C’est pourquoi je dis à tous ceux qui se mettent en marge du choix du parti que Serey Doh est le choix du président du parti. Ne pas l’accepter c’est désobéir au président du parti le président Alassane Ouattara.
Revenons au choix du candidat, docteur Serey Doh. Quelle réaction cela suscite tant au niveau des cadres RHDPqu’au niveau des militants de base du Guemon?
Je ne vous dirai pas que tout va bien. Cependant, ce n’est pas alarmant. II y a des querelles. Chaque cadre voudrait représenter le RHDP dans le Guemon aux élections du conseil régional. Le choix suscite des remous, des mécontentements. Certaines personnes n’acceptent pas cela. Je les comprends. Je demande à toutes les personnes mécontentes de mettre balle à terre. On peut régler cela en famille et non sur la place publique. Ne dénigrons pas nos camarades, ne les insultons pas. Le parti prime sur les individus. L’intérêt que nous devons tous rechercher dans les élections qui viennent, la victoire écrasante du RHDP dans le Guemon et non la division. En ma qualité de président du groupe de réflexion, nous comptons faire en sorte que les insatisfaits, les dissidents reviennent à la maison, se rangent derrières les candidats du parti afin que nous allions aux élections unis
Vous confirmez que le choix du parti suscite des mécontents?
Les mécontents, c’est sûr qu’il y en a surtout que certaines personnes aspiraient défendre les couleurs du parti à la place de celui qui a été désigné par la direction pour défendre le RHDP dans le Guemon.
Dr Serey Doh a fait un gros travail pendant sa mandature. Si le directoire l’a choisi, POUR REPRESENTER le RHDP, nous devons accepter ce choix et l’accompagner et non lui mettre les peaux de banane sous les pieds. Le role d’un militant est de valoriser, interpeller voire rallier les citoyens aux actions du parti, J’invite chaque militant RHDP du Guemon à mettre un peu d’eau dans son vin et de préparer la victoire du parti. Je suis conscient que le choix du directoire fait jaser. Vous avez entendu des propos déplorables de part et d’autres qui fragilisent le parti. Ce n’est pas intéressant. J’estime que ce n’est pas le moment bien au contraire, j’appelle les uns et les autres à l’entente, à l’union pour bâtir un RHDP plus fort dans le Guemon. Souvenez-vous qu’en 2018, notre désunion nous a fait perdre cinq circonscriptions dans le Guemon. Sur les sept circonscriptions, nous avons obtenuseulement que deux. Nous devons remonter la pente pour rafler le plus de circonscriptions dans le Guémon aux prochaines élections. Pour y arriver, tous les militants doivent se mettre ensemble, derrière le candidat désigné par le parti aux élections régionales. Pareil pour les élections municipales et législatives à venir. Nous devons gagner ces élections pour préparer2025, le candidat de notre parti à l’élection présidentielle à venir. Si nous sommes forts dans le Guemon, ce sera utile pour le président de la République, notre candidat. J’invite tous les militants RHDP du Guemon à taire leurs divergences, leurs querelles pour se mettre ensemble. Nous ne devons pas compromettre notre victoire prochaine. Lors de la journée de la paix qui a eu lieu à Duékoué en 2022, le chef du gouvernement, le premier ministre Patrick Achi a demandé à la population du Guemon d’œuvrer pour la paix dans la région c’est un message fort que devons exploité.
Ne pensez vous pas que le message d’union que vous prônez s’adresse beaucoup plus aux cadres?
Parlant de cadres RHDP du Guemon, je dirai que ce sont pour certains des frères, des sœurs, des amis nous devons avoir comme objectif et programme le développement, c’est ce que nous recherchons. Au lieu de s’attaquer au candidat du président de la république et du directoire pour le fragiliser, vaut mieux se mettre ensemble pour affronter les adversaires du RHDP. Les prochaines élections locales seront pour nous, RHDP, un défi à relever. Le Guemon a pris un grand retard. Il est bon qu’on s’unisse pour favoriser le développement. La division ne nous apportera rien. Si ce n’est des problèmes. J’invite chacun des militants RHDP à l’apaisement, à voir l’intérêt du parti afin que nous allons, dans l’union, le respect du directoire du parti pour bâtir un Guemon fort et uni, je suis persuadé que ce message sera bien compris par nos militants, j’en profite pour interpeler les membres du directoire RHDP de rappeler à l’ordre les indisciplinés au sein du parti. L’échec du RHDP dans le Guemon sera de leur responsabilité, le rhdp dans le Guemon doit incarner cette morale de la paix et ce souci de l’unité nationale.
Chaque militant RHDP doit jouer son rôle pour le bien parti et apporter le développement cher au Président de la république et président du parti.
S.A.S
Vous insistez sur le fait que c’est vous le président du RDP. Pourquoi ?
Votre organe a prêté ses colonnes à dame Miandiga. Elle clame qu’elle serait la présidente du parti. Heureusement que vous avez fait preuve de professionnalisme en venant vers moi. Mme Miandiga épouse Bley n’est pas la présidente du RDP. Ce que vous ne savez certainement pas, elle a été suspendue du parti bien avant la mort du président fondateur, Séraphin Oulé Tia, lors d’une assemblée générale, tenue le samedi 22octobre 2011. Cette suspension faisait suite sa la participation aux élections législatives de 2011 alors que le parti avait décidé de ne pas y participer. Ayant frein à la décision du parti, Mme Bley Madeleine avait été suspendue. Cette suspension n’a jamais été levée.
Vous êtes membre du groupe de huit partis politiques. Quand est-ce que ce groupement appelé ‘’G8’’ a été créé et les objectifs?
Le groupe ‘’G8 ‘’qui signifie ‘’groupe des huit leaders’’ signataire du dialogue, phase 5, a été créé après la signature de la phase 5 du dialogue politique. Nous sommes huit responsables politiques qui avons trouvé qu’il fallait aider le gouvernement à évoluer. Le groupe des ‘’8’’comprend le président de l’UDCY, Anicet Guela Gnanzi, le président Kadio Kamanan du Mnc-Alternative, le président Coulibaly Jacob du groupement l’ADP, M Oswald Blé Konan du Cndci, Pierre Norlander Blé du Ld-CI ; Watchad Kédjebo qui représentait ex-Concorde, le président Assiélou Florent présent au nom de l’Apr-CI, Docteur Blé au nom de l’AFD et moi-même Fofana Siaka du RDP.
Quel était votre objectif en créant ce groupement de huit partis politique ?
Le dialogue politique a duré deux mois. Ça n’a pas été facile. Je dirai que ça été très difficile. Pour la survie de tout ce qui s’est dit au dialogue, nous avons bien voulu nous mettre ensemble pour accompagner le gouverner à faire tout ce qui a été dit. Nous sommes huit leaders qui avons la même vision. Celle de faire en sorte que la Côte d’Ivoire retrouve définitivement la paix dans notre pays.
Plus d’un an après, quel bilan faites-vous de vos actions?
Nous n’avons pas créé ce groupement pour forcer la main au gouvernement. La mission que nous nous sommes donné est de booster. Pour ce que je pense des résolutions du dialogue direct, je dirai que s’avance. Vous savez, la nomination d’un vice président a été évoquée au cours du dialogue direct. Autre avancée, la rencontre des ‘’3’’ grands. C’était une demande faite lors du dialogue direct. Vous avez vu que cela a été fait. Mieux, nous avons demandé une rencontre du chef de l’état avec tous les leaders politiques qui ont pris part au dialogue. Nous attendons cette rencontre. On avait aussi demandé que le président Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé rentrent au pays. Vous observez que c’est chose faite. Certes, il ya certains points qui trainent mais dans l’ensemble les choses avancent.
Parlant de choses à la traine, en quoi faites vous allusion ?
Au dialogue politique, on avait demandé des subventions exceptionnelles des partis membres du dialogue direct. Jusqu’à présent, rien n’est fait.
A quelques mois des élections locales avenirs, la CEI fait l’objet d’attaques verbales. Certains partis politiques mettent en doute l’impartialité de l’institution. Comment réagissez-vous ?
Les élections ne se gagnent pas par la CEI. La CEI est un instrument qui dit aux candidats ce qu’ils doivent faire. Pour celui qui n’a pas su convaincre les populations, il doit s’en prendre à lui-même. Tous ceux qui se plaignent, ont demandé un poste de vice président dans le bureau central de la CEI, ça été fait. On cherche des bouc-émissaires. Pour la paix dans notre pays, la CEI est bien dans sa composante actuelle. C’est cette CEI qui a organisé les dernières élections législatives et l’opposition a obtenu près de 52 sièges au Parlement.
Les 46 soldats Ivoiriens détenus depuis six mois au Mali sont enfin rentrés au Pays. Quel commentaire ?
Le G8 a félicité le président de la république pour sa sagesse. Si le président avait adopté une autre option et que la population se soulevait, personne ne sait ce qui allait arriver. Vous me donnez l’occasion de saluer le peuple de Côte d’Ivoire qui a été compréhensif, à l’écoute de son président. Par la diplomatie, les 49 soldats sont rentrés en Côte d’Ivoire. C’est à saluer. Nous saluons le président de la république, son gouvernement pour leur patience et leur sagesse.
Des partis politiques s’activent pour les élections locales avenirs. Votre parti aura-t-il des candidats ?
Je vous ai dit que je suis le président du Rassemblement pour la Démocratie et la Paix (RDP), dont le parti est membre du dialogue politique, membre fondateur du G8 qui signifie les huit leaders signataire du dialogue, phase 5. Aux législatives 2017, nous avons présenté un candidat en la personne de Guéi Romuald. C’était dans la circonscription de Kouibly. Pour les prochaines élections locales, nous allons avoir des candidats aux municipalités prochaines à Kouibly, Tanda,…Yopougon. Nous pourrions allés en alliance avec d’autres partis dans des communes du district d’Abidjan. Les femmes sont en première ligne au sein de notre parti. C’est la raison pour laquelle nous accordons 50% de place aux femmes comme conseillères sur la liste de nos candidats pour las municipales. Que les femmes prennent les choses en mains. Nous comptons également sur la jeunesse. Je profite de l’occasion pour vous dire que très bientôt le bureau des femmes du RDP sera investi. Cela n’a jamais été fait. S’agissant des prochaines élections locales, le RDP aura des candidats dans plusieurs circonscriptions et communes
In Le Nouveau Regard N° 36
L‘activiste ivoirienne Pulchérie Gbalet avait été arrêtée le lundi 22 Août 2022 et incarcérée à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA) le 23 Août 2022 après son retour de Bamako (Mali), en pleine crise entre la Côte d’Ivoire et le Mali. Les autorités ivoiriennes n’auraient pas vu d’un bon œil le fait qu’elle ait profité d’une invitation d’ONG maliennes au Mali pour s’informer auprès des autorités maliennes sur la situation des 49 militaires ivoiriens arrêtés et détenus au Mali. Pulchérie Gbalé a été inculpée pour entente avec les agents d’une puissance étrangère de nature à nuire à la situation diplomatique de la Côte d’Ivoire, Diffusion de fausses nouvelles de nature à attenter au moral des populations, atteinte à l’ordre public sur la base des articles 155, 179 et 183 du code pénal. Les militaires Ivoiriens libérés par grâce présidentielle du président de la junte Malienne, le président Ivoirien va-t-il aussi accorder la grâce présidentielle à Pulchérie Gbalet ? De nombreux compatriotes pensent que si la crise entre la Côte d’Ivoire et le Mali a pris fin avec la libération des 46 soldats Ivoiriens, il importe que Pulchérie Gbalet, incarcérée dans le cadre de cette affaire recouvre aussi la liberté. Il le faut !
Pourquoi il faut décorer les militaires libérés (héros)
Les 46 soldats Ivoiriens détenus depuis le 10 juillet 2022 à Bamako (Mali) et condamnés à de lourdes peines d’emprisonnement ont été graciés par le président de la Transition du Mali, le Colonel Assimi Goïta avec remise totale de peine. Les militaires Ivoiriens ont foulé peu avant samedi 7 janvier à minuit le sol Ivoirien. Ils sont arrivés à aéroport international Félix Houphouët Boigny où attendait le chef de l’état, le président Alassane Ouattara, des membres du gouvernement, les familles et proches des militaires libérés. Cette libération est à saluer et nécessite la reconnaissance du pays à ces soldats. Ils ne doivent pas être considérés seulement comme des héros mieux bénéficier de la reconnaissance de la nation. Les soldats étaient en mission pour le compte de la Côte d’Ivoire et de l’Onu pour une mission de paix.
S.A.S