Invitée à prendre part au 25e anniversaire du décès d’Edith Lucie Bongo Odimba, épouse du défunt Omar Bongo et fille aînée du chef de l’Etat congolais Sassou N’Gbesso, elle a eu un calendrier chargé.
Au lendemain de son arrivée, elle s’est rendue, de même que près de 2000 invités venus de nombreux pays, dans la localité d’Oyo, village natal du président Sassou. Là, elle devait prendre part à un colloque organisé par la fondation Edith Lucie Odimba, créée par la défunte alors qu’elle était l’épouse de feu le président Gabonais.
La commémoration a été placée dans la droite ligne de la journée internationale des droits de la femme. Un colloque international a donc été organisa le mercredi 13 mars 2024, sur le thème : « Femmes, humanité et engagement », avec une dizaine de sous-thèmes. Le colloque a pris la forme de quatre panels. La présidente du MGC a animé le quatrième panel sur le thème : « Inattendue et audacieuse : femme qui ose s’engager face à l’adversité ». Les travaux ont commencé à 11h pour prendre fin aux environs de 22h.
La présidente du MGC s’est appesantie sur l’autonomisation des femmes et sur la transformation et la valorisation des ressources locales. « Toutes les femmes africaines sont confrontées à un défi majeur, le complexe de supériorité des hommes et le complexe d’infériorité des femmes elles-mêmes. Cela est lié, la plupart du temps, à leur faible niveau de scolarisation, le manque de formation aux activités modernes, la timidité naturelle des femmes et leur introversion. Il y a également la barrière des lois, la barrière des droits, la barrière des us et coutumes empêchant la femme de devenir un acteur public », a soutenu Simone Ehivet Gbagbo dont la prise de parole a été longuement applaudie.
En marge du colloque, Simone Ehivet Gbagbo a eu de nombreuses rencontres avec des personnalités diverse, et un diner en compagnie du chef de l’Etat congolais avec son gouvernement. Le général Olibi, chef de la l‘Etat gabonais, a pris part à la célébration avec de nombreux ministres de son gouvernement.
Décédée le 11 mars 2009, la fille aînée du président Sassou était médecin. Epouse d’un chef d’Etat elle a marqué l’opinion par de nombreuses actions en faveur des populations du Gabon mais aussi de son pays d’origine.
Chaque année, l’anniversaire de son décès est célébré, avec une point particulière tous les cinq ans. Cela explique le faste de la rencontre de cette année.
Paul D. Tayoro
Articles Similaires
Les commentaires sont fermés, mais trackbacks Et les pingbacks sont ouverts.