Can 2023 /Sénégal-Côte d’Ivoire (1-1, t-b:4-5)Qualification des Eléphants en 8e de finale/Les coulisses du ”village can” d’Abobo Akeikoi
Cris de joie, accolades, sons de vuvuzela, chants à l’honneur des Éléphants, danses, (…) ont marqué la victoire des Ivoiriens pendant et après le match. Cette qualification en huitième de finale, lundi 29 janvier dernier au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro, a été longtemps célébrée à l’agora d’Abobo Akeikoi, transformée pour la circonstance en un village Can par le COCAN. Pendant des heures, les supporters des Éléphants présents dans l’enceinte du village Can et à l’extérieur ont goûté leur plaisir. Jeux de lumière, animation, tout y était. Malgré donc la ménace permanente de Sadio Mane et ses coéquipiers toute la durée de la rencontre, jamais les supporters Ivoiriens n’ont douté. Ils ont soutenu leurs pachydermes jusqu’au bout.Et pourtant, que d’émotion, de peur, de nervosité parfois.
Pour un match prévu pour 20 heures, déjà à 15heures, les supporters Ivoiriens avaient pris place. Petit à petit, le monde afflue et les chaises s’avérent insuffisant parce qu’occupées.
Quand arrive la présentation des équipes du Sénégal et de la Côte d’ivoire, le mercure monde. Les sons de vuvuzela crépitent davantage et de partout. Plus de place assise. Le village Can est rempli comme un oeuf, aux couleurs orange, blanc. Des supporters, assis par petit groupes autour de tables, partagent des bouteilles de bière ou de sucreries tout en suivant les matchs sur écrans géants. D’autres par contre, suivent le match debout. etc. Tout cela dans une ambiance de fête, menée parfois au stress pour certains, de confiance pour d’autres. Au nombre des nombreux supporters, on observe la présence de nombreuses filles. Quand le Sénégal ouvre le score à la 4eme mn, les supporters Ivoiriens qui avaient subi l’humiliation face à la Guinée Équatoriale (0-4) ne semblent pas découragés. Ils sont administratifs du jeu produit par le capitaine Serge Aurier et ses coéquipiers. (…). L’ entrée de l’avant centre Sébastien Haller et le penalty réussi de Franck Kessié renforcent la confiance des Ivoiriens. Quand le même Franck Kessié transforme le dernier penalty lors des séances de tirs au but, c’est l’effervescence, la délivrance. Les supporters des Eléphants courent de partout. Des accolades entre amis, parfois avec des personnes méconnues. Dans un coin; une jeune fille tombe dans les pommes. Vite, arrivent des secouristes. Malgré les efforts du corps médical, la jeune fille tarde à retrouver ses esprits. Finalement, elle est transportée dans un véhicule personnel pour l’hôpital Houphouet Boigny d’Abobo. Au moment où nous mettons l’article sous presse, nous ne savons encore rien d’elle.
Outre l’ambiance à l’Agora d’Abobo Akeikoi, le chef de village de Zérédoukou, petite localité située sur l’axe Tiassale-Divo, rapporte que de nombreux supporters des Eléphants sont sortis dans les rues du village, occupant pour certains la voie internationale chantant et dansant.
Après donc l’humiliation enregistrée face à la Guinée Équatoriale (0-4), la victoire des Ivoiriens face au Sénégal, synonyme de qualification en 8e redonne espoir à tout un peuple. Contrairement aux médias Camerounais qui ont vite déclaré que la Côte d’Ivoire avait un pied et trois orteils à la sortie, la compétition se poursuit avec les Eléphants mais pas les Lions Indomptables.
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