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Accra (Ghana)-Assemblée annuelle de la BAD/Akinwumi Adesina (Pdt de la BAD) : « L’Afrique a besoin de plus de 300.000 milliards de F CFA »

Les dirigeants des principales organisations régionales et continentales d’Afrique se sont réunis pour discuter des moyens d’accélérer le plan de développement du continent. Le Covid-19 et l’augmentation des prix du carburant, des denrées alimentaires et des engrais consécutifs à la guerre entre la Russie et l’Ukraine, ont augmenté les enjeux et l’urgence d’accélérer la reprise. En marge de ses Assemblées annuelles 2022 qui se sont déroulées à Accra au Ghana, une table ronde a été organisée  par le groupe  de la BAD. Plusieurs organisations du continent y ont pris part. Il s’agit des représentants de la Commission de l’Union africaine, de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), des communautés économiques régionales, d’Africa 50 et d’autres banques régionales de développement. Dans son discours d’ouverture, le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a indiqué que l’Afrique aurait besoin de 484 milliards de dollars pour soutenir les efforts de relance, et de 7 à 15 milliards de dollars supplémentaires par an pour faire face au changement climatique. Les infrastructures, qui sont le moteur de cette croissance, nécessitent 68 à 108 milliards de dollars supplémentaires, a ajouté M. Adesina.

« Où allons-nous trouver cet argent ? La réponse est très simple : par la collaboration et la détermination. Nous devons unir nos efforts et faire avancer les choses », a-t-il déclaré. « Nous devons tirer le meilleur parti des forces de chaque institution présente autour de cette table pour atteindre nos objectifs », a-t-il proposé. Avec un portefeuille actif de projets d’intégration régionale d’une valeur d’environ 13 milliards de dollars, et plus de 24 milliards de dollars d’investissements mobilisés pour les infrastructures régionales, la Banque africaine de développement continue de jouer un rôle central dans l’architecture du développement du continent. « Nous avons perdu 165 milliards de dollars et plus de 30 millions d’emplois, a déclaré M. Adesina. L’Afrique ne s’industrialisera pas sans une source d’énergie durable. Nous devons aller au-delà du commerce… C’est l’industrie manufacturière qui procure de la richesse», a-t-il rappelé.

San Aubin

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