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Affaire des 46 militaires: Les pays anglophones dans la danse

Alors que le président Ivoirien Alassane Ouattara a envoyé des émissaires la semaine dernière auprès du très influent marabout de Nioro, le Chérif Bouyé afin que ce dernier use de son influence auprès des autorités de la Transition pour la libération des 46 militaires ivoiriens détenus à Bamako. Parallèlement, une délégation de haut niveau dépêchée par la Cédéao a séjourné à Bamako le jeudi 29 septembre dernier, pour essayer de désamorcer la tension entre les deux capitales. Mais cette mission a été boycottée si on peut le dire comme ça. Parce que Macky Sall n’était pas du voyage alors qu’il a été désigné en sa tête. Idem pour Faure Gnassingbé, le Président du Togo et médiateur en chef dans ce dossier. Il a préféré envoyer son chef de la diplomatie, le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey,  tout en laissant la voie aux pays anglophones pour mener des négociations. Après quelques heures de négociations entre les deux parties, on pouvait lire sur le visage de deux Chefs d’Etat la complexité de cette affaire même si certains affirment que les lignes ont bougé à l’issue de cette rencontre. Mais à la sortie de cet huis-clos, Nana Akufo-Addo du Ghana, Adama Barrow de la Gambie ont soigneusement évité la presse.

Selon des sources anonymes proches de ce dossier, à l’issue de cet huis-clos, les autorités maliennes ont fait venir 4 des 46 militaires ivoiriens pour discuter avec Nana Akufo-Addo et Adama Barrow. Mais il s’avère que ces 4 militaires sont respectivement Sud-africains et Sierra-léonais.

Source : malilket

 

 

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