Les Camerounais seront, le 12 octobre prochain, aux urnes pour élire leur président de la République. 82 prétendants pour succéder au mastodonte, au roc, le président sortant, 43 ans de longévité sans partage, Paul Biya. Après le dépôt des candidats, l’attente est à la validation par ELECAM, le Conseil constitutionnel en Côte d’Ivoire. Le séisme peut-il se produire au soir du scrutin ? Le peuple Camerounais va-t-il opter pour le changement du système ?
Paul Biya, longtemps au pouvoir, rempile pour un huitième mandat. Ce, parce que la constitution du Cameroun ne limite ni les mandats, ni l’âge. Le président Biya, 92 ans, se lance à nouveau dans la bataille. Pour ses partisans, le président sortant est un gage pour la stabilité du Cameroun. Il doit poursuivre le développement du pays. Un argument rejeté par les autres candidats parmi lesquels figurent, d’anciens collaborateurs du président sortant.
Des sources révèlent que le président Biya aurait financé la candidature sinon la caution de certains de ses opposants. Vrai ou faux ?
A.K
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