(Côte d’Ivoire)-Abidjan-Blocage de l’aménagement de ”Akwaba city”-Touré Ahmed Bouah explique

Le blocage du projet ”Akwaba city” traine depuis sept (7) ans. “L’état a demandé un certain nombre de chose. Nous avons fait notre part et attendons que l’état nous dise ce qu’il y a à faire. ça dure depuis 7ans”, a déclaré le jeudi 8 août 2024 au siège de sa structure, à Cocody, les Deux-Plateaux Touré Ahmed Bouah. Dans le cadre des projets fonciers en Côte d’Ivoire, le promoteur d’Akwaba city a révélé une difficulté spécifique. “Cette difficulté est liée à deux pratiques qui s’opposent. Il s’agit de la pratique administrative et la pratique coutumière. La coincidence de ses deux pratiques qui gère le foncier en Côte d’Ivoire, constituent un obstacle majeur à la réalisation de nombreux projets”, a-t-il souligné. Il a rassuré les journalistes de sa volonté de livrer le plus de détail lors des échanges du 29 août prochain. (…).

“Des charges ont été soumises à la disposition des dirigeants de Sophia et des charges mises à l’état. Nous avons fait notre part”, a-t-il déclaré avant de rappeler l’action recherchée par l’état qui est qu’un autre contenu soit donné à Abidjan afin de lui permettre d’assumer sa fonction. ”Le projet ”Akwaba city” vise à donner un autre contenu qui permettra à Abidjan d’assurer sa fonction économique, la fonction d’habitat, la fonction de circulation, la fonction de loisirs, la fonction de travailler. En un mot, réorganiser Abidjan. Dans cette organisation, la superficie actuelle évaluée à 60.000 hectares a été porté à 365.000 hectares. C’est cette superficie qu’on appelle le grand Abidjan. L’état Ivoirien a confié une partie de ces 365.000 hectares, sur l’axe Abidjan-Anyama, à Sophia SA pour l’aménagement. Cela dans le cadre d’une concession qui s’appui sur une loi qu’on appelle la loi 97-524 du 4 septembre 1997 que l’état nous a accordé une concession pour aménager 7000 hectares sur l’axe Abidjan-Anyama”, a indiqué le promoteur. “Réaliser cette mission en dix ans est difficile d’autant plus que cette activité d’aménagement traverse plus d’une dizaine de villages et de campements. Ces campements et villages considèrent que la réalisation de ce projet majeur, nécessaire à l’économie du grand Abidjan, risque de rompre l’équilibre communautaire villageois. (…)”, a révélé le PDG. Ajoutant que les villages traversés par le projet Akwaba city est source d’un conflit entre les communautés villageoises et sa structure. Ces villageois estiment que les terres leur appartiennent. L’état ayant accepté que deux droits se superposent. Il s’agit du droit de propriété et du droit coutumier conféré par une attestation villageoise remplacée désormais par l’attestation du droit d’usage. Une nouvelle done qui passe également difficilement au point où des oppositions sont observées créant des conflits. Akwaba city n’y échappe pas”, a-t-il fait remarquer. 7000 hectares concédés par l’état à Sophoa SA pour la création l’aménagement d’Akwaba city représentent une ville annexe qui va se greffer à Abidjan. Cette ville nouvelle, selon le promoteur, comprendra 6 millions d’habitants d’ici l’an 2040. Akwaba city est donc un projet de la zone économique d’Abidjan, une cité des travailleurs de la zone industrielle, un projet d’Anyama 2. Sur la question des oppositions des villageois dans la réalisations de certaines infrastructures, le PDG de Sophia SA, soutient que les infrastructures réalisées sont essentiel à l’économie nationale. Il donne rendez-vous le 29 août prochain pour tout déballer sur sa vision pour Abidjan en 2040 avec le projet Akwaba city.
S.A

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