Côte d’Ivoire (Bingerville)/ Remblayage illicite à Akouai-Agban/Chalah Ziad au-dessus des lois Ivoiriennes…
Deux camps se disputent une parcelle de terre de 03 hectares dans le village d’Akouaï-Agban. Messieurs Chalah ZIAD et BROU D. Le premier, ZIAD, avait sollicité auprès de la chefferie du village d’Akouaï-Agban l’obtention d’une parcelle de terrain pour extraire du sable. Afin d’exercer cette activité, il avait sollicité et obtenu du ministère des Mines, un arrêté d’exploitation du sable. Son adversaire, BROU, affirme avoir acheté le terrain avec une famille dudit village. Un membre de la famille Lokoman, propriétaire de la parcelle, soutient avoir vendu la parcelle de terrain à la société DBV Group représentée par monsieur BROU. Une fois la parcelle achetée, BROU a entrepris des démarches administratives afin d’identifier toute la parcelle à son nom. Vu que l’extraction du sable par ZIAD détruisait une partie de son terrain, BROU a porté plainte le 11 novembre 2024 à la direction maritime de Bingerville. Après une mission de prospection sur la parcelle par la direction maritime de Bingerville, la hiérarchie de la direction maritime de Bingerville a ordonné la fermeture de la carrière Confianza dirigée par Chalah Ziad. Malgré cet ordre, la société Confianza a continué ses activités de remblayage. Dans un courrier adressé à monsieur BROU, ZIAD a demandé un règlement à l’amiable. Dans l’attente des négociations, contre toute attente, ZIAD a engagé en février 2025 une demande d’ACD sur une parcelle occupée. Et pourtant, l’article 10 du décret N° 2019-591 du 03 juillet 2019 de la loi portant code maritime, relatif au remblayage interdit le remblayage, les aménagements par endiguement, enrochement ou par tous autres types de travaux des rivages de la mer ainsi que des voies d’eau intérieures. Cela en vue de résoudre les problèmes de sûreté, de sécurité de la navigation et l’appropriation irrégulière du domaine public maritime, fluvial et lagunaire. De ce qui précède, on pourrait affirmer mordicus que le remblayage de la parcelle de terrain à Akouaï-Agban, propriété de monsieur BROU, par la société Confianza dirigée par Chalah Ziad, fait entorse à l’article 10 du décret N°2019-591 du 03 juillet 2019 relatif au remblayage, aux aménagements par endiguement, enrochement des rivages de la mer et des voies d’eau intérieures. Pis, par le remblayage de la parcelle, Ziad a détruit les mangroves, pollué la lagune, détruit une partie de la parcelle de Brou, défie les autorités. Joint à plusieurs reprises, l’homme n’a jamais décroché nos appels ni répondu à nos SMS (« Bonjour M. Ziad. Je suis journaliste. Nous avons été approchés par une personne vous accusant d’avoir détruit une partie de sa parcelle de terrain à Akouaï-Agban. Non seulement vous auriez fait le remblayage, pis, vous auriez entrepris des démarches dans l’obtention d’un ACD sur un terrain qui aurait déjà un propriétaire. Votre réaction »).
Aurait-il des complices et autres soutiens ? Le remblayage en bordure de la lagune est une menace en cas de la montée de la lagune.
L.S
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