Le gouvernement de Côte d’Ivoire a décidé en janvier dernier, de la suspension de certains produits vivriers à l’exportation. Il s’agit de la banane plantain, de l’attieke, du riz, du maïs, de l’igname, (…). Une situation qui se ressent déjà dans certains pays voisins dont le Mali, le Burkina Faso. Selon des accords internationaux, lorsqu’un pays observe des risques de pénurie ou une pénurie alimentaire, pour sa souveraineté alimentaire, ce pays peut prendre la décision de suspendre l’exportation de certains produits vivriers. Toutefois, cela doit se faire six mois avant l’application de la décision. En décidant de suspendre l’exportation de certains produits vivriers, le gouvernement ivoirien n’est pas en faute ou ne règle pas les comptes à un pays voisin mais veut préserver les risques de pénurie de certains vivriers dans le pays. Dans le cas de la banane plantain, elle se fait de plus en plus rare. Or, la Sodexam annonce une sécheresse de six mois, de janvier à juin. Cette décision du gouvernement de Côte d’Ivoire de suspendre l’exportation de la banane plantain est fortement ressentie au Mali, un pays où la banane plantain est non seulement consommée également où des personnes vivent du commerce de ce produit vivrier en provenance en grande partie de la Côte d’ivoire et de la Guinée. Pareil pour l’attieke à base de manioc, également consommé au Mali et au Burkina.
Cette situation de pénurie a provoqué la cherté de la banane plantain. Conséquence, 4 bananes plantain sont vendues à 500 F sur le marché de Bamako.
S.A
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