La Côte d’Ivoire célèbre le dimanche 1er août prochain, le 62ème anniversaire de son accession à l’indépendance. Pour cette célébration annoncée à Yamoussoukro, le chef de l’Etat a lancé une invitation à ses prédécesseurs que sont: Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo. Alassane Ouattara souhaite les avoir à ses côtés pour montrer aux yeux de la communauté nationale et internationale que la réconciliation est une réalité en Côte d’Ivoire, que les engagements qu’il a pris le jeudi 14 juillet dernier au Palais de la Présidence au Plateau, il entend les poursuivre, que la mise en application des recommandations du dialogue politique est une réalité. Si l’invitation du locataire du Palais d’Abidjan à ses prédécesseurs a été saluée de partout, certains Ivoiriens attendent mieux que ça. Ils disent attendre ce qu’Alassane Ouattara servira comme plat de résistance, le 06 août prochain, dans son discours à la nation, veille de la célébration de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. « Le président de la république a rencontré ses prédécesseurs que sont Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo. C’est bien. Les Ivoiriens que nous sommes, attendons maintenant les résultats de cette concertation des ‘’3 grands’’ », prévient Kouakou Faustin. Parmi les actes forts attendus figurent la libération des détenus civils et militaires. Si la décision d’amnistier les détenus militaires de la crise postélectorale de 2010-2011, réclamée par l’ancien président Laurent Gbagbo, et les détenus de la désobéissance civile de 2020 demandée par l’opposition politique et la société civile venait à être effective, ce sera à coup sûr le cadeau de l’indépendance que le chef de l’état offrirait à la Côte d’Ivoire qui attend ce moment depuis plusieurs années. Cette décision si elle venait à être prise, nombreux sont ceux qui préconisent également qu’elle s’accompagne du dégel des avoirs, le retour d’exil de Blé Goudé, Soro Guillaume et les autres, le nouveau découpage électorale, etc. En outre, la situation des soldats Ivoiriens détenus au Mali suscite des interrogations et les Ivoiriens voulaient en savoir davantage. En effet, 49 militaires Ivoiriens sont accusés par Bamako d’être des ‘’mercenaires’’ et détenus depuis le 10 juillet dernier au Mali et dont le gouvernement Ivoirien ne communique plus sur leur sort suscite des commentaires et des inquiétudes. Alors que Bamako avait annoncé qu’ils seraient jugés le 22 juillet derniers par un tribunal militaire, depuis, silence radio. Au contraire, les Ivoiriens s’inquiètent de la tension que cette arrestation de 49 soldats Ivoiriens suscite entre les deux pays voisins. Par ailleurs, les aspects portant sur la réforme hospitalière des agents de santé, la situation des fonctionnaires de Côte d’Ivoire, la vie chère ne devaient pas être occultée si le Premier magistrat du pays veut vraiment mettre fin aux commentaires divergents.
In LE NOUVEAU REGARD
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