La Can c’est chez nous, la coupe reste chez bous. Cette affirmation des Ivoiriens avant la Can est devenue une réalité. Au coup de sifflet final de l’arbitre du match, les supporters des Eléphants sont dans les rues, chantant et dansant. Les maquis sont bondés de monde et la musique cartonne. Des scènes de joie, de cohésion sociale. La Côte d’Ivoire est en fête. C’est la liesse populaire. D’Abobo à Yopougon, Treichville, Port-Bouët, Attecoubé, Marcory, Koumassi, Bouaké, Divo, Korhogo, Kouto, Gagnoa, Abengourou, Bondoukou, Daloa, c’est la joie. claxons, vuvuzela, musique, difficile d’attendre un autre son.
K.F (habitant de Zérédoukou): ”Tout le monde est content”
C’est une joie indescriptible. Tout le monde est content. ça jubile de partout. Après les ponts, les roues, il nous fallait cette troisième étoile de la Can. Nous sommes contents”, clame avec joie le chef de ce petit village situé sur l’axe Tiassalé-Divo.
Et pourtant, les Ivoiriens sont passés par toutes les étapes. Réssuscités suite à la victoire du Maroc sur la Zambie, les Eléphants ont écrasé les Lions Sénégalais, ensuite les Aigles du Mali, les Léopards de la RDC et décapité les Supers Eagles du Nigéria par 2 à 1. Un succès synonyme de victoire finale.
Après une cérémonie de clôture particulièrement flamboyante, la Côte d’Ivoire prend une douche froide en encaissant le premier but 38e minute suite à une tête de Troost-Ekong, le capitaine des Supers Eagles, 1-0. La Côte d’Ivoire avait pourtant eu de belles occasions (7e, 14e, 21e, 34e, 45e) lors du premier acte, mais Nwabali était vigilant entre les poteaux. En seconde période, les mettent les pendules à l’heure par Franck Kessié. Le milieu profitant d’un corner à l’heure de jeu r remet les deux formations à égalité. Haller à dix minutes de la fin. Adingra envoie un centre sur lequel Sébastien Haller marquait le but du 2-1
SAN AUBIN
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