Faire connaitre davantage l’Officie Ivoirien de la Protection Intellectuelle (OIPI), sa mission, sensibiliser. C’est l’objectif rechercher par les responsables de l’OIPI qui, en accord avec l’Autorité Nationale de la Presse (ANP), a organisé récemment dans les locaux de l’ANP, pour la 29 ème session de ”ANP Academy”, une conférence sur le thème, ”le système de la propriété intellectuelle au service du développement: Quelle contribution du journaliste? Les échanges avec les journalistes ont porté sur trois sous-thèmes.
Le premier sous-t-hème, ”’le système de la propriété intellectuelle: Concepts, cadres juridiques et enjeux” a été animé par madame Dominique BES Gbaloa, en charge de la communication à l’OIPI. Dans les échanges avec les hommes des médias, Mme Dominique BES a expliqué que l’OIPI, établissement publics national, créé par décret N°2005-112 du 24 février 2005, a en charge d’administrer le système de la propriété intellectuelle. Il assure en outre la représentation de l’Organisation Africain (OAPI) et de l’Organisation Mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI). Sa mission, a souligné la chargée de communication, protéger tous les titres de propriété industrielle; suivre sur le plan national et international; les questions de propriété intellectuelle; promouvoir et de gérer les activités nationales de propriété intellectuelle; combattre la contrefaçon, le piratage et la fraude en matière de propriété intellectuelle; etc. “La propriété intellectuelle permet de vous protéger (…). Elle est la clé du développement des états, des individus, des entreprises”, a notifié Mme Dominique BES non sans insister sur l’enregistrement de la création qui, dira-t-elle, est un investissement. Elle a indiqué que les premières actions à mener pour ce qui est de la propriété intellectuelle sont la protection, le droit. Cette action nécessite un montant de 400.000F. A la suite du Mme Dominique BES, le directeur technique, Kouamé Alexis s’est prononcé sur le thème, ”le système de la propriété intellectuelle au service du développement: un levier de la transformation structurelle”. Dans son intervention, M. Kouamé a insisté sur la protection de la création intellectuelle. ”Si vous créer une marque et que vous voulez garder l’exclusivité de cette marque, devez aussi déclarer d’autres activités en dehors de ce pour lequel vous avez créer la marque. Cela ne permettra pas à quelqu’un d’autre utiliser la même marque pour faire autre chose”, a conseillé M. Kouamé. Toutefois, a-t-il précisé, cela a un coût.
Bonne nouvelle attendue pour l’attiéké
Le Directeur général de l’OIPI, s’est prononcé sur le thème, ”la propriété intellectuelle et le développement”. Sur ce point, il a révélé que la Côte d’Ivoire a un labelle, l’attiéké. Si l’attièké cellule ne peut plus être protégé, l’utilisation du nom attiéké, propre à la Côte d’Ivoire, ne peut être utilisé par un autre pays dans le monde. D’ailleurs, dira le DG, Paul Assandé, une bonne nouvelle avenir concernant l’attiéké. A cette bonne nouvelle attendue, le DG a indiqué que le café de Man, le pagne baoulé sont protégé; des rencontres sont envisagées pour la protection d’autres produits dont la pagne dida ou bété, le riz de Danané, le beurre de karité, l’attiéké blanc, etc.
25 milliards de francs de perte
Contrefaçon de pagnes, de cigarettes, de boisson, de diverses autres œuvres. La Côte d’Ivoire perd chaque année, des milliards de francs CFA. Lors des échanges avec les journalistes, le Directeur Général de l’Office Ivoirien de la Protection Intellectuelle a révélé qu’en 2016, ce sont 25 milliards de perte enregistré par la Côte d’Ivoire du fait de la contrefaçon. Pour rassurer les personnes et entreprises victimes de la contrefaçon, Paul Assandé a indiqué qu’une plainte en justice sur la contrefaçon en Côte d’Ivoire est valable dans les 17 pays Africains, membres de l’OAPI.
S. A.S
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