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Côte d’Ivoire-Abidjan-Interview/Kligayo Coulibaly (Pdt de la fédération des Inventeurs et innovateurs de Côte d’Ivoire) : « Bientôt une machine pour réaliser les mets Africain »

Qu’est-ce qui a motivé votre désir de diriger la FEDINCI ?

 

Je suis pragmatique. J’aime les approches qui aboutissent à un objectif palpable, à un résultat palpable. L’inventeur est un travail de la tête mais le résultat doit être pragmatique. Dans le développement de nos activités, j’ai innové, mûri des idées que j’ai pu mettre sur le terrain, par des approches que tout le monde n’a pas. Au sein de la fédération, certaines personnes avaient  des projets qui auraient pu être réalisés si c’était les miens. Ils attendent une autre méthode pour valoriser  leur projet. Je me suis dit quand on veut aider, il faut être à une position favorable pour aider. En étant président de la FEDINCI, je  vais permettre à de nombreux inventeurs de réaliser leur projet, de transformer leur brevet ou leur connaissance en numéraire. Vous verrez très bientôt de nouveaux produits que nous allons mettre sur le territoire Ivoirien voire l’espace Africain. Ce sont des travaux  d’inventeurs longtemps restés dans les tiroirs

 

Parlons de votre programme, quels ont été les grands axes ?

 

Nous sommes dans une fédération qui est mal connue du grand public. La Fédération des Inventeurs et innovateurs de Côte d’Ivoire (FEDINCI) existe depuis 2012. Nous voulons identifier le maximum d’inventeurs, les rassembler et travailler en sorte que les produits de cerveau, du génie puissent se transformer en produit terrain pour que chacun puisse changer en numéraire tout ce qu’il a pu imaginer ou inventer. C’est la priorité. Ensuite valoriser, hisser la fédération à un niveau plus important que ce qu’elle était par le passé. Présenter nos produits aux autorités et autres, faire en sorte que la FEDINCI soit connue et respectée d’une certaine manière à travers ses réalisations. Quand c’est atteint on va sur une autre  base de développement  qui permettra de mettre le génie au cœur du développement ; Prouver qu’on sait faire des choses. Quand on sait faire des choses, il est plus facile de les soutenir au niveau étatique ; Je fais allusion aux lois concernant la fiscalité, le protectionnisme. En un mot, Identifier et rassembler le maximum d’inventeurs et innovateurs, hisser le niveau de la fédération à un niveau plus important et amener le génie au cœur du développement de la nation.

 

Quels sont ceux ou celles qui peuvent être considérés comme inventeurs ?

 

Un inventeur est une personne qui imagine un procédé, un système qui n’a pas existé auparavant. Il soumet un brevet d’invention qui est étudié au sein des organes que sont l’office Ivoirien pour la propriété intellectuelle (OIPI), l’office Africain pour la propriété intellectuelle (OAPI) basé au Cameroun. Ces deux organes vérifient  si cette invention n’a jamais existé auparavant. Quand c’est démontré, un brevet est alors accordé à la personne qui a inventé  ce système.

 

‘’BARO’’  une autre façon de lutter contre les coupeurs de route 

 

Parlons de vos inventions…

Au sein de la FEDINCI, il y a des inventeurs et des innovateurs ; En ce qui me concerne, j’ai innové dans divers domaines. Mes inventions et mes innovations sont portées sur les produits agro-alimentaires. Ce sont la boisson sentinelle vendu en pharmacie et dans les supermarchés, l’eau sentinelle qui n’est encore pas enregistrée. Ce sera fait très bientôt. Nous avons d’autres produits dans les Télécom qui ne sont pas encore déclarés. Il s’agit du « BARO », NTIC qui permettra de faire en sorte que l’argent ne voyage plus mais de faciliter le paiement de produits agricoles aux paysans et aux acheteurs. Vous savez comme moi que la question des coupeurs de route est une réalité dans toutes les régimes du pays parce que l’argent voyage. Si un procédé est mis en place pour qu’un acheteur achète des produits en se basant sur les moyens  de paiement mobile alors ce procédé permettra de limiter  que l’argent voyage et amènera à lutter contre les coupeurs de route.

 

Les projets dont vous faites allusion demandent à coup sûr beaucoup d’argent…Que comptez vous faire pour  avoir ces fonds et réaliser vos projets ?

Un projet, pour être développer a besoin de financement. On peut aussi passer par d’autres étapes. J’ai réalisé  mes projets sans un financement préalable venu d’autrui. Je suis parti de zéro comme on dit.  C’est cette approche  que je veux inculquer à chacun. L’idée, c’est la graine. Il faut la faire germer. Quand c’est fait, on peut demander l’engrais. L’engrais, se sont les bailleurs de fonds, l’état, les banques, (…). Je montre que la chose germe, pousse. C’est au regard de  que l’investisseur voit  qu’il s’intéresse au projet, investi et espère la rentabilité sur son investissement.

 

Peut-on évaluer le nombre de vos projets à combien ?

Dans le domaine des NTIC, je comptabilise deux innovations majeures. Il s’agit du rechargement à  travers un seul compte et le transfert d’unités à travers un seul compte. S’agissant de l’agro alimentaire, il y a les innovations sur les  boissons, sur l’eau, sur le thé,…D’autres innovations suivront. Ce sera dans le domaine énergétique. Un autre projet réalisé mais  qui n’est encore pas porté à la connaissance de tous concerne une machine  qui permettra de réaliser les mets Africain. Le  projet est déjà réalisé, nous attendons le moment opportun, les moyens financiers pour démarrer cette activité.

 

In Le Nouveau Regard

 

 

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