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Vie associative/La JES-CI invite la CPI à poursuivre les enquêtes sur les 3000 morts

Après une longue procédure judiciaire qui a durée près de 10 ans devant la cour pénale internationale (CPI), nous avons assistés à l’acquittement du Président Laurent Gbagbo et du ministre Blé Goudé pour insuffisance de preuve par les juges de la CPI. Alors, la question que la JES-CI se pose est de savoir:

-Qui sont les coupables ?

-Qui sont les véritables auteurs qui ont porté atteinte à la vie de la Jeunesse Ivoirienne? Raison pour laquelle, la JES-CI invite le bureau de la cour pénale internationale(CPI) basée à Abidjan à poursuivre les enquêtes en vue de trouver les véritables  criminels afin que justice soit faite aux victimes de la crise poste-electorale et principalement à la Jeunesse Ivoirienne. Étant donné que le Président Laurent Gbagbo et le ministre Blé Goudé sont innocents, alors qui sont les auteurs de ces actes audieux ?

Par conséquent, la JES-CI demande à la CPI de poursuivre les enquêtes dans tous les camps car c’est à deux(2) qu’ont fait palabre. Autant les enquêtes ont été menés dans le camp adverse, autant les enquêtes doivent être aussi menées du côté du pouvoir. Les enquêtes doivent être aussi menées du côté du pouvoir. En outre, la JES-CI continue d’inviter Monsieur Konan Kouadio Bertin, ministre de la réconciliation et de la cohésion nationale a une prise en compte de la jeunesse ivoirienne dans le processus de réconciliation nationale qui est en cours dans notre pays. Monsieur le ministre de la réconciliation et de la cohésion nationale, la réconciliation nationale qui est en cours dans notre pays a besoin de tous et ne peut seulement concerner les Présidents BÉDIÉ, GBAGBO, et OUATTARA, alors qu’il y’a une grande majorité silencieuse qui souffre et cette majorité silencieuse; c’est nous, jeunes de Côte d’Ivoire. Par conséquent, la JES-CI appel au dédommagement de la jeunesse ivoirienne. Monsieur le ministre, nous avons tous perdus pendant les différentes crises qu’ à  connu notre pays:

-La crise poste-electorale de 2000

-La rébellion de 2002

-la crise post-electorale de 2010

-La désobéissance civile de 2020

Alors, la JES-CI ne peut accepter que cette majorité soit mise en marge. Monsieur le ministre, c’est la jeunesse Ivoirienne qui en a payée les frais, par conséquent, monsieur le ministre,   la JES-CI DEMANDE REPARATION vis-à-vis de cette jeunesse ivoirienne pour tous les préjudices qu’elle a subit durant les différentes crises. Celà ne serait que justice rendue à la Jeunesse Ivoirienne.  Pour finir, nos pensées sont profondément dirigées vers ces jeunes qui ont perdus la vie et marqués à vie lors des différentes crises citées plus haut.

 

Anselme Zadi

Président de la JES-CI

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