Les accords de défense entre la France et ses anciennes colonies ont-ils encore raison d’exister ? Après Laurent Gbagbo en 2002, le colonel Assimi Goïtha, le président de la transition au Mali et maintenant le capitaine Ibrahim Traoré dénonce à son tour les accords de défense existant entre son pays, le Burkina Faso et la France. Lors des échanges avec les députés, le Premier ministre du Faso a révélé le refus de la France, même s’il n’a pas nommé de pays, de vendre des armes à son pays pour lutter contre les terroristes qui font chaque jour de nombreuses victimes dont des morts civils et militaires. Cette attitude des autorités de la transition Burkinabè avait déjà été dénoncée par la société civile du Burkina au travers des marches de protestations. Au final, la société civile avait exigé le départ des troubles Française. Avant le Burkina Faso, le départ de l’armée Française avait été réclamé en En Côte d’Ivoire en 2004 et au Mali en 2001. Comme quoi, les accords de défense signé hier entre la France et ses anciennes colonies sont de plus en plus décriés et remis en cause du fait du refus de l’Elysée se les appliquer
W.A
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