Plus de trois mois (samedi 14 janvier 2023) après l’annonce du roi des Essouma, sa Majesté Fian Mossou V, roi d’Assinie Mafia, de porter son choix sur Pierre Magne pour les élections municipales à Assinie Mafia, le RHDP vient d’entériner cette décision en désignant Pierre Magne comme son candidat à la prochaine élection municipales à Assinie-Mafia. Respectueux de la tradition, le président Pierre Magne était le samedi 22 avril dernier à la cour royale d’Assinie-Mafia pour porter la nouvelle au roi. Quelle sagesse ! A cet effet, il a indiqué au roi, qu’à la suite de son (roi) choix pour qu’il soit le candidat à la prochaine élection municipale à Assinie-Mafia, il a adhéré au RHDP. Au terme du processus de sélection des candidatures aux élections municipales, le parti au pouvoir a porté son choix sur sa personne. « Il était important que je vienne informer le roi avant qu’il ne l’apprenne », a souligné le candidat. Cette démarche pleine de sagesse vise à rappeler au royaume qu’en plus du soutien du roi, il a aussi le soutien du RHDP qui le reconnait comme son candidat. Evidemment, cette annonce a été accueillie avec joie et des applaudissements nourris par la notabilité, les nombreux chefs de villages présents, les femmes et les présidents de jeunes des villages et leurs secrétaires. Tous ont pris l’engagement de tout mettre en œuvre pour la victoire du candidat Magne Pierre à Assinie Mafia. Après cette rencontre, Michel Kouao, l’un des proches du candidat, a aussi échangé avec les présidents de jeunes et leurs secrétaires. « Les jeunes sont les premiers concernés par le développement. En acceptant la proposition du roi, le président Pierre Magne avait lancé un message à l’endroit des jeunes et des femmes : « Le roi a décidé. Je m’aligne. J‘exécute. Je compte sur tout le monde pour avoir la majorité, pour réussir. C’est quand on est ensemble que les choses vont bien. Faisons en sorte de nous unir, d’aller dans la même direction. Avec l’unité et la paix, nous pouvons aller au développement, réaliser le projet de sa Majesté. On m’a chargé d’une mission, ce sera, vous les jeunes et les femmes, à votre charge», avait lancé M. Pierre Magne. Pour Michel Kouao, la rencontre avec les jeunes consistait à leur rappeler que le roi a porté son choix sur Magne Pierre, que le RHDP l’a choisi comme son candidat aux municipales prochaines à Assinie, maintenant le soutien mais aussi la position de la jeunesse communale était plus que nécessaire. C’est sans surprise que la jeunesse communale a marqué son adhésion pour le choix de Magne Pierre pour les élections à venir. « L’idée est de faire un meeting géant de la jeunesse communale qui va ouvertement déclarer sa position d’appartenance au candidat Pierre Magne», a révélé Michel Kouao.
SAN Aubin
A/– MESURES GENERALES
PROJET DE LOI
Au titre du Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle ;
Le Conseil a adopté un projet de loi portant exercice de la médecine.
Ce projet de loi vise à regrouper en un dispositif unique les dispositions éparses existant en matière de médecine, dans la législation nationale, à les actualiser au regard des exigences internationales de santé publique, en vue de créer de meilleures conditions d’exercice de la médecine dans notre pays.
Ce dispositif détermine les principes fondamentaux d’exercice de la médecine en Côte d’Ivoire et spécifie les qualifications ainsi que les compétences requises pour exercer la profession de médecin tant dans le secteur public que privé. Par ailleurs, il conserve à l’ordre des médecins son rôle de garant de la moralité professionnelle par le contrôle de l’accès à la profession et de l’exercice de celle-ci.
PROJETS DE DECRETS
1- Au titre du Ministère d’Etat, Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora, en liaison avec le Ministère d’Etat, Ministère de la Défense et le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité ;
Le Conseil a adopté un décret portant ratification de la Convention de l’Union Africaine sur la coopération transfrontalière, adoptée le 27 juin 2014, à Malabo.
Cette convention est le cadre référentiel de l’Union Africaine en matière de coopération transfrontalière. Elle vise notamment à faciliter la délimitation, la démarcation et la réaffirmation des frontières inter-Etats, à faciliter le règlement des différends frontaliers et à promouvoir corrélativement la paix, la stabilité et l’intégration du continent.
La ratification de cette convention permettra d’assurer, en synergie avec les pays limitrophes, une gestion intégrée et efficiente de nos frontières.
2- Au titre du Ministère d’Etat, Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora, en liaison avec le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;
Le Conseil a adopté un décret portant ratification de la Convention multilatérale pour la mise en œuvre des mesures relatives aux conventions fiscales pour prévenir l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices, signée le 24 janvier 2018 à Paris (FRANCE).
Cet instrument multilatéral, de large portée, engage les Etats signataires à introduire dans les conventions portant sur la suppression de la double imposition qu’ils ont en commun, un ensemble de règles minimales consensuelles, développées dans le cadre du projet de lutte contre l’érosion de la base imposable et le transfert de bénéfices, en vue de protéger l’assiette imposable et de garantir une sécurité juridique accrue aux contribuables.
La ratification de cette convention par l’ensemble des Etats signataires permettra d’assurer une mise en œuvre rapide, coordonnée et cohérente des mesures relatives aux conventions fiscales développées dans la totalité du réseau mondial de conventions fiscales, sans qu’il soit nécessaire de renégocier chacune de ces conventions au niveau bilatéral.
Les conventions couvertes par la Côte d’Ivoire dont les dispositions seront modifiées, en lien avec cet instrument multilatéral, sont celles signées avec l’Allemagne, la Belgique, le Canada, la France, l’Italie, le Maroc, la Norvège, le Portugal, le Royaume Uni, la Tunisie et la Turquie.
3- Au titre du Ministère d’Etat, Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora, en liaison avec le Ministère d’Etat, Ministère de la Défense et le Ministère des Transports ;
Le Conseil a adopté un décret portant ratification de la Convention internationale de 1989 sur l’assistance.
Cette convention modernise le droit de l’assistance en mer, autrefois basé sur les usages entre marins. Il introduit notamment dans la base du calcul d’évaluation de la rémunération de sauvetage, des critères nouveaux prenant en compte les compétences mises en œuvre et les efforts engagés par les sauveteurs, incluant les mesures de protection de l’environnement.
Compte tenu de l’accroissement constant du trafic maritime dans le Golfe de Guinée, notamment vers les ports nationaux, la ratification de cette convention permettra aux navires de sauvetage d’intervenir avec célérité et efficacité pour apporter assistance aux éventuels navires en perdition en mer, mais également de prévenir tout dommage à la biodiversité et à l’environnement marins.
4- Au titre du Ministère d’Etat, Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora, en liaison avec le Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle ;
Le Conseil a adopté un décret portant ratification de la Convention du Conseil de l’Europe sur la contrefaçon des produits médicaux et les infractions similaires menaçant la santé publique, adoptée le 28 octobre 2011, à Moscou (Russie).
Cette convention dénommée « Convention MédiCrime » est le tout premier instrument international à incriminer clairement la fabrication, l’offre de fourniture et le trafic de produits médicaux contrefaits ainsi que la fabrication et la fourniture non autorisées de produits médicaux et la mise sur le marché de dispositifs médicaux ne remplissant pas les exigences de conformité.
La ratification de cette convention permettra de renforcer, de concert avec les autres Etats signataires, les mesures de coordination nationale et internationale, les mesures préventives ainsi que les mesures de protection des victimes et des témoins, de façon à lutter efficacement contre le fléau des produits médicaux contrefaits, qui menace gravement la santé publique.
5- Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité ;
Le Conseil a adopté un décret portant convocation des collèges électoraux pour les élections des Conseillers régionaux et des Conseillers municipaux en 2023.
Conformément à la législation électorale nationale, et sur proposition de la Commission Electorale Indépendante (CEI), ce décret convoque les collèges électoraux à la date du samedi 02 septembre 2023, en vue des élections des Conseillers régionaux et des Conseillers municipaux.
Le scrutin sera ouvert à huit (08) heures et clos à dix-huit (18) heures.
6- Au titre du Ministère des Mines, du Pétrole et de l’Energie, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat et le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable ;
Le Conseil a adopté deux (02) décrets :
• un décret portant attribution d’un permis de recherche, valable pour le lithium, à la Société « AFRICAN LITHIUM MINING RESSOURCES COTE D’IVOIRE SARL » dans les départements d’Adzopé et de Yakassé-Attobrou ;
• un décret portant attribution d’un permis de recherche, valable pour le lithium, à la Société « AFRICAN LITHIUM MINING RESSOURCES COTE D’IVOIRE SARL » dans le département d’Agboville.
Ces permis de recherche sont délivrés pour une durée de validité de quatre (04) ans, conformément aux conditions techniques et environnementales requises.
7- Au titre du Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;
Le Conseil a adopté un décret portant désignation des responsables de programme des Ministères.
En application de la loi Organique n° 2014-336 du 05 juin 2014 relative aux lois de finances, ce décret précise les modalités de gestion des programmes ainsi que les conditions d’exercice de la fonction de Responsable de programme. Il désigne, en outre, pour chaque Ministère, les différents Responsables de programme et précise la fonction administrative à laquelle ils correspondent.
B/– MESURES INDIVIDUELLES
1- Au titre du Ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale ;
Le Conseil a adopté un décret portant nomination des membres du Conseil d’Administration de la Caisse Générale de Retraite des Agents de l’Etat (CGRAE), conformément au décret n° 2012-367 du 18 avril 2012 portant création de l’IPS/CGRAE.
Ainsi, sont nommées en qualité de membre du Conseil d’Administration de la Caisse Générale de Retraite des Agents de l’Etat (CGRAE), pour un mandat de trois (03) ans, les personnalités désignées ci-après :
• Au titre de la Présidence de la République :
Monsieur KOFFI N’Guessan Lataille ;
• Au titre de la Primature :
Monsieur Georges BOLAMO ;
• Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité :
Monsieur EFFOLI Benjamin ;
• Au titre du Ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale :
Madame Bintou COULIBALY ;
• Au titre des personnalités nommées en raison de leurs compétences en matière de Sécurité Sociale :
Monsieur DIABY Lassiné ;
• Au titre des Agents de l’Etat à la retraite :
Monsieur GATO OZE Jean Pierre ;
• Au titre du Ministère d’Etat, Ministère de la Défense :
Monsieur MALAN Jean-Paul ;
• Au titre du Ministère de la Fonction Publique :
Madame KABA Nasséré ;
• Au titre du Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat :
Monsieur N’GOUMISSA Koffi Claude ;
• Au titre de l’Assemblée Nationale :
Monsieur MEITE Souleymane ;
• Au titre du Conseil Economique, Social, Environnemental et Culturel :
Madame Catherine EBAH DJEDJI ;
• Au titre des Agents de l’Etat en fonction :
Monsieur FANNY Aboubakar.
2- Au titre du Ministère d’Etat, Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora ;
Le Conseil a donné son agrément en vue de la nomination de Monsieur VELUPPILLAI KANANATHAN, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Socialiste Démocratique du Sri Lanka près la République de Côte d’Ivoire, avec résidence à Nairobi.
C/– COMMUNICATIONS
1- Au titre du Ministère d’Etat, Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, en liaison avec le Ministère du Plan et du Développement et le Ministère des Ressources Animales et Halieutiques ;
Le Conseil a entendu le compte rendu de la participation de la Côte d’Ivoire au Sommet de Dakar 2 sur la souveraineté alimentaire et la résilience.
Une délégation de haut niveau, conduite par le Vice-Président de la République, a pris part à cette importante rencontre organisée par le Gouvernement sénégalais, la BAD et l’Union Africaine.
En accord avec le thème du Sommet, « Nourrir l’Afrique : Souveraineté alimentaire et résilience », le Vice-Président de la République a présenté la stratégie de la Côte d’Ivoire pour le développement de l’Agriculture. Conçu autour de la modernisation du secteur agricole, de l’employabilité des jeunes dans le secteur et de l’amélioration de la productivité dans les agropoles, ce document de planification et de cadrage est en cohérence parfaite avec l’agenda de coopération et de financement des partenaires techniques et financiers.
Aussi, des partenaires influents tels que la BAD et la FAO ont réaffirmé leur engagement à accompagner notre pays dans la mise en œuvre de ce programme.
2- Au titre du Ministère de l’Economie et des Finances, en liaison avec le Ministère du Plan et du Développement et le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;
Le Conseil a entendu le compte rendu de la participation de la Côte d’Ivoire aux Réunions de Printemps du Groupe de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International, du 10 au 16 avril 2023 à Washington DC (USA).
Une importante délégation, conduite par le Ministre de l’Economie et des Finances, a pris part à ces assises. A cette occasion, la délégation a traduit la gratitude du Président de la République aux hauts dirigeants du FMI, relativement au nouveau programme économique et financier et surtout, au regard du niveau d’accès de 400% de quote-part obtenu par la Côte d’Ivoire, soit l’accès le plus élevé en Afrique Sub-saharienne. La délégation a réaffirmé l’engagement du Gouvernement à mettre en œuvre l’ensemble des politiques et réformes, en particulier en matière de mobilisation des recettes fiscales.
Le FMI s’est félicité, en retour, de la volonté des Autorités de poursuivre les efforts pour le maintien de la stabilité macroéconomique et a réitéré son engagement aux côtés de notre pays.
En marge des travaux, la délégation a échangé avec les Hauts Responsables des Institutions de Bretton Woods et leurs Agences Spécialisées. La Banque Mondiale notamment a salué la qualité de la coopération ainsi que les avancées enregistrées avec le FMI à travers le nouveau programme. Deux accords de financement ont été signés lors de cette rencontre. L’un, d’un montant de 282.800.000 Euros, porte sur le Projet de Développement Durable Inclusif des Villes Secondaires et l’autre, d’un montant de 276.900.000 Euros, sur le Projet de Connectivité Inclusive et d’Infrastructures Rurales.
Par ailleurs, notre pays sera l’un des bénéficiaires d’un nouvel instrument de financement du commerce de l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA), pour un montant de 100 millions d’Euros pour une durée maximale d’un an renouvelable, en vue de faciliter l’accès aux engrais et autres produits importés nécessaires dans le secteur de l’agriculture, le numérique. La MIGA a aussi accueilli favorablement la nécessité d’accompagner le Gouvernement à financer davantage le secteur para-public. Elle intégrera dans les mois à venir, l’appui à la couverture de projets privés s’inscrivant dans le cadre de l’industrialisation.
3- Au titre du Ministère des Ressources Animales et Halieutiques, en liaison avec le Ministère d’Etat, Ministère de la Défense, le Ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME et le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique ;
Le Conseil a adopté une communication relative à l’institution d’une période de fermeture saisonnière annuelle (repos biologique) des pêches marines.
Dans le cadre de la mise en œuvre des instruments sous régionaux relatifs à la coopération en matière de gestion des ressources halieutiques et aquacoles partagées par les pays situés au Centre Ouest du Golfe de Guinée, dont le Ghana, le Bénin et le Togo, le Conseil a décidé d’instituer, en lien avec les pays concernés, une période saisonnière annuelle des pêches marines.
Ainsi, les navires thoniers enregistrés par le Comité International pour la Conservation des thonidés (ICCAT) sont interdits de pêche du 1er janvier au 31 mars.
Quant aux unités de pêches artisanales, leur période d’interdiction s’étend du 1er juillet au 31 juillet 2023. Les unités de pêches semi-industrielles et industrielles, quant à elles, sont soumises à la fermeture de pêches pour la période du 1er juillet au 31 août 2023.
Ces mesures visent à réduire la pression de la pêche sur les reproducteurs, à protéger les juvéniles et les jeunes individus des différentes espèces de poissons, en vue d’assurer le renouvellement des stocks grâce aux processus de croissance des espèces et de la masse des individus.
4- Au titre du Ministère de la Communication et de l’Economie Numérique, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances et le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;
Le Conseil a adopté une communication relative à la validation du projet de charte graphique unique de la République de Côte d’Ivoire.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du renforcement de la communication gouvernementale et de l’amélioration de l’identité visuelle de l’Etat. Il vise plus précisément à mettre en place une identité graphique commune à l’ensemble de l’Administration de l’Etat, en vue d’authentifier les documents officiels. Toutes les interactions de l’administration centrale, des administrations déconcentrée et décentralisée ainsi que des autres services publics, avec les tiers, à savoir les correspondances, les messages et autres documents adressés au public, en format imprimé ou numérique, seront marquées par cette identité graphique du Gouvernement.
5- Au titre du Ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale, en liaison avec le Ministère d’Etat, Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora, le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, le Ministère de la Fonction Publique, le Ministère de l’Economie et des Finances et le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;
Le Conseil a adopté une communication relative à l’organisation de la fête du travail : Edition 2023.
L’édition 2023 de la fête du travail, comme les années précédentes, sera marquée par une cérémonie officielle présidée par le Premier Ministre, le 1er mai 2023, en présence des membres du Gouvernement et des Centrales syndicales. En marge de cette cérémonie, des célébrations éclatées auront lieu sur toute l’étendue du territoire nationale avec la participation de toutes les forces vives de la nation.
D- DIVERS
– Le Conseil a entendu une communication du Vice-Président à l’occasion de l’an 1 marquant sa nomination en qualité de Vice-Président de la République. A cette occasion, le Vice-Président de la République a renouvelé sa gratitude au Président de la République pour la confiance placée en lui. Il a salué les efforts du Chef de l’Etat pour apaiser toutes les tensions politiques, sociales et économiques dans notre pays, dans un contexte mondial particulièrement difficile. Il a, enfin, témoigné, en tant que proche collaborateur, de la recherche permanente par le Chef de l’Etat, de solutions efficaces pour la réalisation d’une Côte d’Ivoire solidaire, paisible et performante. Il s’est engagé aux côtés du Président de la République afin de réussir à rendre irréversible la transformation structurelle de notre économie, nécessaire à la création d’emplois pour la jeunesse.
Lui répondant, le Chef de l’Etat a adressé au Vice-Président ses félicitations et a exprimé toute sa satisfaction dans leur collaboration. Le Chef de l’Etat a, par la même occasion, félicité le Premier Ministre et l’ensemble des membres du Gouvernement pour le travail abattu jusqu’à ce jour.
– Le Conseil a été informé de la visite de travail et d’amitié du Président gambien, SEM. Adama BARROW, en Côte d’Ivoire, le 26 avril 2023.
– Le prochain Conseil des Ministres se tiendra le mercredi 03 mai 2023, à Abidjan.
Fait à Abidjan, le 19 avril 2023
M. Amadou COULIBALY
Ministre de la Communication et de l’Economie Numérique,
Porte-parole du Gouvernement
porteparolat@communication.gouv.ci
Le cabinet Henley & Partners révèle dans un rapport que la Côte d’Ivoire compte 2200 ultra-riches. Un chiffre qui classe le pays en tête des pays d’Africain de la zone franc CFA, soit au 12ème rang du classement général. Le cabinet précise que le pays a enregistré une progression de 27%. Il en ressort que le continent compte 138 000 millionnaires, 328 multimillionnaires et 23 milliardaires. Selon le rapport, 56% des pays enregistrant le plus d’ultra-riches sont : l’Afrique du Sud (37903), l’Égypte ( 16162), le Nigéria (9831), le Kenya (7715) et le Maroc (5832).
San Aubin
Sacs de riz, sacs de sucre, des boites de lait et des litres d’huile aux musulmans de cinq (5) villages de la commune d’Assinie. Ce sont les présents offert récemment à la communauté musulmane d’Assinie-France, Assinie Mafia, Babianiha, Assouindé et d’Essankro par M. Pierre Magne. Sur les motivations de ces dons, le donateur explique. « Nous sommes dans le jeûne musulman. Ce n’est pas souvent facile pour certaines personnes de faire le jeûne jusqu’à son terme. Cela à cause du manque de moyen financier pour s’offrir de quoi à rompre le carême. Nous voulons à travers ces dons, soutenir la communauté musulmane de ces villages, soutenir toutes ces personnes qui sont en manquent de moyens », a indiqué le donateur, administrateur de société. La tournée de remise des dons à la communauté musulmane a démarré le vendredi 07 avril 2023 à la mosquée d’Assinie-France. Prières de bénédiction, remerciements et remise de 20 sacs de riz, 10sacs de sucre et 120 boites de lait ont constitué les temps forts. Visiblement heureux, l’imam de la mosquée a remercié le donateur, fait des prières de bénédictions. Il a saisi l’occasion pour formuler des doléances au président Pierre Magne. La première doléance porte sur un haut-parleur pour la prière. L’autre est relative au renforcement des nattes de prières. En réaction, M. Pierre Magne a fait la promesse de leur offrir ce dont ils ont besoin dans un très bref délai. La remise symbolique des présents a mis fin à la cérémonie. A noter qu’avant la remise des présents, le président Pierre Magne et sa délégation ont rendu visite au chef de village d’Assinie.
En début d’après-midi, la délégation s’est rendue à la grande mosquée d’Assinie Mafia. Moments de retrouvaille mais aussi de partage. Outre la remise des 480 boites de lait, 150 sacs de riz (à l’intérieur, un sac de 5kg), 40 paquets de sucre en carreaux, de l’huile, le second volet de la cérémonie a été marquée par des prières de bénédiction et des mots de remerciement. La communauté musulmane a remercié le donateur pour tout ce qu’il fait pour cette communauté dont la mosquée est la plus grande de la sous-préfecture d’Assinie. En retour, le donateur a indiqué que tout le monde n’a pas les moyens. « C’est pour moi une façon d’aider les démunis, les encourager à continuer le carême », a déclaré le président Pierre Magne.
A Babianiha, village situé entre la lagune et la mer, les envoyés de Pierre Magne ont arraché le sourire aux fidèles musulmans en leur offrant des sacs de riz , des sacs de sucre et des boites de lait. Un geste fort apprécié par l’imam et les fidèles présents. Ils ont demandé à Jean Marc Assanvo, chef de délégation, de transmettre les remerciements de la communauté musulmane de Babianiha au président Pierre Magne. Profitant de cette rencontre, quelques fidèles musulmans ont demandé que les autorités se penchent sur leur sort. « Il arrive que la mer déborde pour se jeter dans la lagune. Cette action a souvent provoqué la destruction de certaines maisons, l’eau envahie des maisons », a révélé le porte-parole de l’imam. Le lendemain samedi 08 avril, Pierre Magne et sa délégation composée de Jean Marc Assanvoo, Michel, Emmanuel, Kablantchi, Mady,(…) ont rendu visite à la reine d’Assouindé village. Visiblement heureuse de cette marque de politesse, la reine leur a prodigué de sages conseils. Après quoi, la délégation s’est rendue à la mosquée d’Assouindé village où attendaient quelques fidèles avec à leur tête l’imam Salif. Comme partout où elle est passée, M. Pierre Magne et sa délégation ont reçu des prières de bénédictions. Des dons ont été remis à la communauté musulmane d’Asouindé village. Ce sont 240 boites de lait, 250 paquets de sucre en carreaux et 100 sacs de riz (1 sac fait 5 kg) qui ont été offert à la communauté. A cette occasion, le donateur a fait cette adresse à la communauté musulmane de la mosquée d’Assouindé village « Je suis là avec le même amour que j’ai pour vous. Ces dons sont pour moi une façon de soutenir la communauté musulmane », a-t-il déclaré. Des prières de longévité, de santé à l’endroit du donateur ont été fait par l’imam. Le parcours s’est poursuivi à Assouindé Terminal a débuté par une visite à la chefferie du village. Ensuite à la grande mosquée où 240 boites de lait, 250 paquets de sucre en carreaux et 100 sacs de riz en raison de 5 kg /sac ont été offert aux musulmans de Assouindé-Terminal. « Je suis à vos côtés », a déclaré le donateur aux fidèles. En retour des prières ont été dites par l’imam. La communauté musulmane d’Essankro n’a pas été oubliée. Elle a reçu du président Pierre Magne, des boites de lait, des sacs de riz, des sacs de sucre. Comme partout où ils sont passés, le président Pierre Magne et sa délégation reçu des prières de bénédictions et des remerciements. Avant la rencontre avec la communauté musulmane des villages cités plus haut pour la remise de présents, des visites ont été effectuées auprès des chefs de village et de la reine. Des actes forts appréciés par les garants de la tradition mais aussi des bénéficiaires.
San Aubin
Le candidat devant défendre les couleurs du rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP) dans le Loh–Djiboua aux régionales de 2023 est confronté à une vague d’indignation dans cette localité. Son image ne passe plus dans cette région aux dires de certains acteurs de la classe politique que nous avons interrogée. Lors d’une
conférence de presse qu’il a animée le 31 mars à Zikisso, le chef de village de Yeyriko a prévenu que le RHDP perdra les élections régionales dans cette région si jamais elle maintient la candidature du ministre de l’équipement et l’entretien routier. ‘’ Nous nous opposons à la candidature du ministre Amédée Kouakou au conseil régional du Loh –Djiboua. On souhaite qu’il laisse la place à quelqu’un d’autre parce qu’il cumule plusieurs postes. Il est ministre ; député ; maire. C’est trop pour un seul cadre ; il n’est pas le seul
dans la région du Loh –Djiboua. Nous souhaitons qu’il fasse la promotion des autres cadres de la région. (…) En tant que chef, je m’oppose vivement à cette candidature ‘’ ; a apporté un démenti à une prétendue réunion qui a été convoquée récemment à Zikisso .Et qui portait sur la candidature du ministre Amédée Kouakou. ‘’Récemment nous avions été convoqué par le maire Abadi Miezan Charles pour parler des questions de développements autour de la sous
–préfecture de Zikisso .Mais en lieu et place de l’ordre du jour on nous a plutôt servir un plat politique qui parlait de la candidature du ministre Amedée Kouakou aux régionales. Lorsque j’ai eu connaissance de cette information je suis sorti de la salle. Je ne suis pas d’accord avec cette candidature ; le ministre Amédée Kouakou gagnerait à faire la promotion des autres cadres du Loh –Djiboua. Nous étions dans cette salle pour parler de développement ‘’ ; a ajouté Boliga Okou Gervais. Celui-ci poursuit par ailleurs que cette affaire n’a rien de tribal comme tente de le faire croire certaines personnes ‘’ Ce n’est pas une affaire de la communauté Dida contre les autres. Nous ne sommes ni contre la personne du ministre Amedé Kouakou ; ni contre sa personnalité politique. Nous militons pour la promotion des cadres de la région du Loh –Djiboua. Nous demandons la désignation d’un autre cadre en lieu et place de Amedé Kouakou aux élections régionales dans le Loh –Djiboua ‘’ ; a tenu à clarifier ce chef de village.
Henri Cédric (correspondant)
Le Président Bédié a encore réitéré son appel pour l’unité des partis d’opposition. Outre son engagement dans le combat démocratique pour des élections justes et transparentes, le président du PDCI a lancé un appel pressant au président Ouattara. « La population souffre de pauvreté. Un dialogue franc et sincère entre tous les fils et filles de la Côte d’Ivoire s’impose. Je tend la main à Ouattara pour un dialogue franc et sincère pour construire des institutions républicaine et consensuelles », a lancé le Sphinx de Daoukro. Vendredi à la fête de reconnaissance du parti de Laurent Gbagbo, le chef de la délégation du PDCI, le vice-président Philippe Ezaley, longtemps ovationné, a réaffirmé l’appel à l’unité lancé par son président, Henri Konan Bédié. « Le PDCI est à cette cérémonie pour la fraternité retrouvée, une Côte d’Ivoire nouvelle. Ce que nous donnons demain à notre génération passe par l’oubli, une Côte d’Ivoire unie, réconciliée au bénéfice de la construction et du développement. Restons courageux. La réconciliation vraie se fera et la Côte d’Ivoire retrouvera son vrai chemin. La réconciliation s’écrit par des actes forts. Cette grande mobilisation montre que vous (Gbagbo) n’êtes pas enterré », a fait remarquer le vice président du vieux parti. Le PDCI-RDA que certaines personnes disaient mort, décapité après des départs en cascades de certains cadres (Adjoumani, Gouali Dodo, N’dri Narcisse, N’dohi Raymond,…) du parti et non des moindre au RHDP. Le parti créé par feu le président Félix Houphouët Boigny résiste au temps, à la tempête. La base rurale demeure attachée au PDCI et Bédié reste à la barre.
S.A
L’implantation de la culture occidentale est une réalité dans la société Ivoirienne et en Afrique. Malgré cette influence, certains pans de nos traditions continuent de se pratiquer dans certaines ethnies et familles. Le cas du mariage traditionnel symbolisé par la dot. Cette façon spécifique d’unir les conjoints, les familles, est désignée sous le vocable de mariage traditionnel ou de mariage coutumier. Elle constitue un élément prépondérant pour sceller, à travers des présents exigés par la famille de la financée les liens entre les familles du couple. La dot est une pratique ancestrale dans les sociétés africaines. C’est le jour où les familles des fiancés se retrouvent et apprennent à se connaitre. Une femme dotée fait la fierté de sa famille et de sa communauté. Le mariage coutumier est différent du mariage civil qui lui, est reconnu par la législation Ivoirienne. Si l’esprit de la dot se retrouve dans toutes les sociétés traditionnelles, les éléments du mariage coutumier diffèrent selon les communautés, les groupes ethnies ou les familles. Chaque famille décide des éléments qui doivent composer la dot ou le mariage coutumier. La dot intervient après le premier pas synonyme d’annonce d’un début de fiançailles appelés ‘’côcô’’. Elle marque l’engagement du fiancé vis-à-vis de sa belle famille. En cas de divorce, la dot est restituée au mari. Le coût de la dot diffère d’un village à l’autre, d’une ethnie à une autre, d’une famille à l’autre, selon le statut social du fiancé, les relations du fiancé avec sa future belle famille, selon la tête du mariés, selon les pays. Les dépenses pour la dot peuvent parfois s’élever à coût de millions de francs CFA dans certains cas, moins de cent mille francs dans d’autres familles. Nanan Agoa Alexandre est chef central des Goa (groupe akan), région d’Alépé, du district d’Abidjan. Ce groupe ethnie minoritaire est voisin des Abouré, des Akyé et des Ebrié. En plus du fait qu’il avoue que le mariage coutumier procure le respect, la considération de la famille, il révèle que le mariage coutumier comprend deux étapes. La cérémonie de « Côcô » qui vise à faire le premier pas. « Chez les Goa, le premier pas se caractérise par une bouteille de liqueur, une bouteille de vin, une bouteille de sucrerie accompagné de la somme de 5000F CFA. Après quoi, une liste d’éléments à fournir pour le mariage coutumier est remise au futur marié. La date de la célébration du mariage traditionnel dépend du mari », souligne le chef Goa. Le chef coutumier va plus loin, affirmant qu’en cas du décès de la femme non dotée qui vit avec son conjoint, il est demandé à l’homme, en ce qui concerne les Goa, de doter sa femme défunte avant son inhumation. « Peu importante s’ils sont liés par le mariage civil. C’est après avoir doté la défunte que le veuf est reconnu comme étant le mari. C’est une obligation. Si le mari refuse de doter sa femme défunte, on lui interdit les cérémonies liées à l’inhumation. Dans les temps anciens, on parlait de mariage coutumier après la dot par le fiancé ». Sans cela, précise le chef central, « la fille ne pouvait pas aller dans son foyer. De nos jours, de nombreuses filles se marient sans faire le mariage coutumier. L’homme qui n’a pas célébré le mariage coutumier que sa femme décède est frappé d’une amende à payer au décès de sa conjointe. Cette amende varie selon les villages, les ethnies, voire les communautés. C’est après que le mari se soit acquitté de l’amende (numéraire) que l’enterrement de la défunte peut se faire. Cette pratique s’impose à toute personne qui se met ensemble avec une fille de chez nous », explique Nanan Goa Alexandre Bozard.
Le mariage de la femme décédée n’est pas spécifique aux Goa. Simplice Kalou Bi est chef coutumier, originaire de Gohitafla et domicilié à Abobo-Belleville (Gouro). Il affirme qui l’homme vit avec une femme avec laquelle il a eu des enfants et reconnu par sa belle famille, est de facto considérée comme l’époux de la femme. Si cette dernière décède, il doit la doter pour le bonheur de ses enfants. « Vous ne pouvez pas vivre pendant des années avec une femme et ne pas la doter. Ce n’est pas normal. C’est faire abstraction de la tradition, de nos us et coutumes. C’est la raison pour laquelle quand vous êtes avec une femme, que les parents vous connaissent, si vous n’aviez pas fait de dot qu’elle décède, la famille de la défunte vous exige quelque chose de symbolique en guise de dot. Ce geste vise à sauver l’esprit, à honorer la défunte. Ce geste représente la dot. C’est après cela que la famille de la défunte vous reconnait comme père des enfants de la défunte. C’est ainsi chez les gouro de Gohithafla », affirme le chef coutumier Kalou Simplice, instituteur à la retraite. Abordant dans le même sens, Serges Mangoua (Baoulé de la localité de Didiévi) émet des réserves. « Ça dépend des familles. Certaines familles exigent, quand leur fille n’a pas été dotée alors qu’elle vit maritalement avec un homme et qu’elle décède, la dot avant son inhumation. Dans un tel cas, le mari est appelé à doter la femme défunte comme si elle était encore en vie. D’autres familles par compte renoncent à cette pratique ou presque. Elles demandent seulement quelque chose de symbolique», clame-t-il. B. K. est d’un père bété et d’une mère Abbey. « Mon père n’a pas doté ma mère mais a fait le mariage civil. Au décès de notre mère, mon père a demandé à inhumer sa femme dans son village. Ma famille maternelle a posé une condition. Que mon père dote sa femme défunte. Vu que cela n’est pas une tradition dans le village de mon père, ces parents ont refusé. Mes parents maternels ont interdit à mon père de s’approcher du corps de ma mère et de faire quoique ce soit, pis, ils ont décidé d’aller enterrer leur fille dans leur village. Cela a suscité des brouilles mais à-tire-d’aile mon père et les enfants que nous sommes, avons dissuadé les parents de la famille paternelle et la dot de notre mère défunte a été faite. Finalement, l’inhumation a eu lieu dans le village de mon père », explique l’un des cinq enfants du couple. Mme Flaure Assemian relève que l’exigence de la dot chez certains bété de Gagnoa est liée à deux raisons. Soit parce que la famille de la défunte n’est pas contente du conjoint et pour se venger, elle exige la dot de la femme défunte, soit c’est pour honorer la défunte qui a souffert dans son foyer sans être doté.. Cette célébration du mariage avec une défunte par son mari, le chef central de Hiré, Moïse Any Gbetto désapprouve. « Je ne sais pas sur quelle base on peut demander à un mari qui n’a pas doté sa femme défunte de marier coutumièrement le cadavre. Je suis contre et j’ai refusé de cautionner par deux fois ce genre de pratique. J’ai demandé à ceux qui cautionnent cette pratique de m’apporter des éléments justificatifs et convaincants. Pour moi, l’homme qui perd sa femme est déjà éprouvé. Lui demander de doter la défunte, c’est lui demander trop. D’ailleurs, on épouse un être vivant et non un cadavre. Je m’interroge si ce n’est pas une pratique d’ailleurs que l’on veut nous imposer ? », se demande le chef central de Hiré (région du Loh-Djiboua). Boga Willy Joselito, originaire de Lakota (Loh-Djiboua) confirme les dires du chef central Moïse Any Gbetto. « Célébrer le mariage coutumier ou la dot d’une femme défunte, ça ne se fait pas chez les Dida de Lakota. On ne dote pas un cadavre. Par compte, si l’homme originaire de chez nous décède, on propose à la veuve un autre homme au sein de la famille du défunt », témoigne le natif de Zokolilié (Lakota), marié à une femme Abbey.
La célébration de la dot de la défunte par son mari suscite parfois des incompréhensions voire des divisions entre les deux familles. Cela, à cause des listes parfois excessives auxquelles le conjoint doit faire face.
Quand la dot divise les couples
Le mariage coutumier, non reconnu par le législateur, le christianisme et l’islam, est de plus en plus exigé aux couples qui désir célébrer le mariage civil. Plusieurs occidentaux fiancés à des africains en général et des Ivoiriens en particuliers ont, en dépit d’avoir célébré le mariage civil avec leur conjoint, accepte la célébration du mariage coutumier. « Chez les Goa, la célébration de la dot exige du conjoint de s’acquitter de vingt complets de pagnes, vingt trois bouteilles de liqueurs, un casier de vin, un casier de bière, un casier de sucrerie, éponge traditionnel fait à partir de lianes, un sac de sel, un sac de riz, des ignames, du vin de palme, de l’huile rouge, un chasse-mouche, un panier de poissons fumés. A cela il faut ajouter 150.035F. Pour ce qui est des pièces d’argent, il s’agit d’offrir une pièce de 25F comportant sur l’une des deux faces, la tête d’une personne. Pareil pour les deux pièces de 5 F », annonce le chef central Nanan Goa Alexandre Bozard. Il ajoute qu’en cas de divorce du couple, seulement les 35F ajoutés au montant de 155.000 sont restitués. « Ça, c’est chez les Goa », poursuit le chef central. La dot diffère d’un groupe ethnies à l’autre. Chez les gouro, contrairement aux préjugés que certaines personnes font courir affirmant que la dot est payée à coût de millions de F CFA, le chef coutumier Simplice Kalou soutient le contraire. « Le bœuf n’est pas exigé pour la dot. Ce que les parents de la financée exigent, ce sont : 2 pagnes de qualités pour la mère, un foulard de tête, une paire de chaussures. Pour ce qui est du père, il reçoit de son beau-fils, un gros pagne kita, 3 bouteilles de liqueur de qualité, une somme pour les frères et sœurs de la fiancée, plus 100.000 F CFA. Si le financé a les moyens et qu’il veut faire plus en donnant plus d’argent, c’est son choix. Il arrive que le financé n’a pas les moyens pour payer la dot. Le beau-père, pour éviter que sa fille soit la risée de tous, parce que non marié, s’il a les moyens, paye la dot de son gendre », témoigne Simplice Kalou.
Babily Dembélé est un guide religieux, d’ethnie Sénoufo. Il affirme que la dot était par le passé quelque chose de symbolique. « Tout se passait entre les familles. La jeune fille était demandée en mariage dès son très jeune âge. Lors de la dot, le financé donnait 2 ou 3 colas, un coq ou un cabri et c’était tout. Avec le modernisme, le mariage coutumier est célébré à la mosquée ou à l’église pour ceux qui le veulent », dixit le natif de Kouto. L’islam et le christianisme reconnaissent-ils le mariage coutumier ? Le Père Alphonse Kouadio de la paroisse saint Joseph Charpentier de Yopougon gare ne dit pas le contraire. « La dot est reconnue mais une reconnaissance qui n’a aucune valeur au niveau Ecclésiale dans la démarche du mariage chrétien. L’église exige qu’une démarche traditionnelle soit faite. Elle reconnait l’importance de la dot dans le mariage traditionnel. Celui qui est marié traditionnellement n’a aucun droit sur le plan religieux et sur le plan de l’église. Cependant, c’est important de se marier à l’église et faire la dot qui sert le mariage traditionnel. La dot est symbolique. On n’achète pas la femme mais donne quelque chose de symbolique à la famille et donc l’église catholique reconnait la dot », dixit-il.
Hermann Digbeu est responsable d’une église évangélique à Yopougon. Pour lui, la dot est reconnue chez les chrétiens. Le disant, il se réfère à certains versets tirés de la bible. Genèse 34 verset 12; exode 22 verset 16 à 17 et 1 rois 9 verset 16…..
La constitution Ivoirienne ne reconnait pas le mariage coutumier. Et pourtant, certains célébrants du mariage civil exhortent les mariés à faire le mariage coutumier. « J’ai célébré mon mariage civil à la mairie de Yopougon. Lors de la cérémonie à la mairie, le maire célébrant nous a demandé si on avait fait le mariage coutumier. Il nous a exhorté à le faire si cela n’était pas fait», a expliqué Boga Willy. Il poursuit en déclarant qu’à l’époque, quand la dot n’était pas payée et qu’un couple voulait célébrer le mariage civil, le colon exigeait le mariage coutumier. « Si cette exigence n’était pas honorée par le fiancé, la fiancée était ramenée quelques semaines après dans sa famille », révèle-t-il. Malheureusement, seul le mariage civil est reconnu par la loi Ivoirienne. Et pourtant, nulle n’ignore l’existence des mariages coutumiers ou la célébration de la dot. Des garants des us et coutumes continuent d’exiger la dot. Si le législateur continue de fermer les yeux sur cette pratique courant, de nombreux couples dans la société Ivoirienne célèbrent le mariage coutumier. Autrefois, payée à partir d’éléments dérisoires, la célébration du mariage coutumier nécessite de nos jours beaucoup d’argent. « Je me suis fiancé à un homme d’un autre groupe ethnie que moi. Nous avons passé cinq ans de vie conjugale. Quand mon fiancé a décidé de payer ma dot, ma famille a présenté une longue liste d’éléments à donner pour le mariage coutumier. Vu qu’il n’était pas à mesure d’avoir les moyens pour payer les éléments de la dot, mon homme avec qui j’ai voulu fonder un foyer a renoncé au mariage et a mis fin à nos relations », a confié A. Josée. Brice Ouédraogo est calligraphe. Il affirme s’être séparé de sa fiancée suite à la longue liste présentée par ses parents pour la dot. Le mariage coutumier ramène à la tradition, aux origines. W.B (ethnie dida) s’est marié à une femme Abbey, région de l’Agnéby Tiassa, « Quand je suis allé pour doter ma fiancée, j’ai dépensé moins de 100.000F. Il y a une alliance forte entre dida et abbey. Au nom de cette alliance, la chefferie et les sages du village n’ont pas exigé grand’chose. Conséquence, j’ai donné trois (3) pièces de 5F, cinq (5) litres de vin de palme (Bangui), une bouteille de liqueur, deux (2) litres d’huile rouge. Pour ce qui est du montant, ça été de mon choix », a-t-il confié. Comme on le voit la dot a non seulement un caractère mais aussi un retour à la tradition ancienne. Elle forme une union, un rapprochement entre les familles du couple. Au moment où les autorités Ivoiriennes prônent la paix et la cohésion sociale, encourager le mariage coutumier peut être source de réconciliation, d’unité, de rapprochement des familles et des ethnies.
In Le Nouveau Regard
Se mettre ensemble, se retrouver, échanger, mener ensemble un certains nombre d’activité pour proroger un peu plus le séjour sur terre. C’est ce que font depuis 2007, les membres de l’Association des Retraités de Cocody (ARECO). Chaque année les personnes du 3ème âge de Cocody organisent diverses activités. L’annonce des activités 2023 a été faite le jeudi 23 mars 2923 au siège de l’association, sis à Cocody-Blokhauss, en face du complexe sanitaire Henriette Konan Bédié. C’était lors d’une conférence de presse animée par le président de l’association des retraités de Cocody, Essoh M’Boua Bernard. Le premier responsable des retraités a annoncé pour 2023, des journées médicales des personnes du 3ème âge à Cocody et une sortie détente à Korhogo. Egalement au menu, les journées sportives, la visite guidée au centre socio-éducative de Cocody-nord, deux conférences. L’une avec pour thème, « la succession en Côte d’Ivoire », l’autre portera sur le thème, ‘’le cancer du pancréas’’. Autres activités annoncées, des examens de laboratoires et des consultations médicales, le dépistage du cancer, du sein et du col de l’utérus, le dépistage du diabète, le dépistage de l’hypertension artérielle, les consultations d’ophtalmologie et les consultations bucco-dentaires.
« Les journées médicales se dérouleront du 13 au 15 juin prochain au complexe sanitaire Henriette Konan Bédié de Blokhauss (Cocody). Suivra la sortie détente prévue du 18 au 22 juillet à Korhogo. Après le Ghana, le Togo, Soubré, Grand-Lahou, Jacqueville, Assinie, la sortie détente sur Korhogo permettra aux membres de l’association de s’imprégner des potentialités économiques et culturelles de la région du Pôrô. Nous invitons toutes les personnes du 3ème âge, toutes les associations à participer à cette sortie détente », a lancé le président de l’ARECO, Bernard Essoh M’Boua. Sur la question relative à l’acquisition d’une maison du retraité de Cocody, le président de l’ARECO rassure, « C’est un projet qui nous tient à cœur. Le maire de la commune, Jean Marc Yacé nous soutient. C’est d’ailleurs pourquoi nous organisons chaque année un diner gala pour recueillir des fonds pour réaliser le projet. Cette année, le diner gala n’aura pas lieu à cause de la sortie détente que nous organisons à Korhogo. Mais en 2024, ce sera fait », a-t-il précisé.
In Le Nouveau Regard
C’est avec désolation que la Présidente Docteur Simone EHIVET GBAGBO, l’ensemble des militants et sympathisants du Mouvement des Générations Capables (MGC) ont appris, le jeudi 09 mars 2023, la condamnation à vingt-quatre (24) mois de prison ferme de vingt-six (26) militants du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI). Il est reproché à ces militants d’avoir « troublé l’ordre public » lorsqu’ils ont accompagné Monsieur Damana Adia Pickass, convoqué à l’effet de se présenter, le vendredi 23 février 2023, devant le juge d’instruction du dixième (10ѐme) cabinet.
Cette condamnation ne contribuera qu’à fragiliser davantage le climat de paix et de cohésion dont la Côte d’Ivoire a tant besoin. C’est pourquoi, en son nom et au nom du MGC, Docteur Simone EHIVET GBAGBO demande aux tenants de l’appareil judiciaire et au gouvernement ivoiriens de mettre tout en œuvre pour libérer ces citoyens incarcérés.
Par ailleurs, le mercredi 15 mars 2023, un groupe de jeunes, se réclamant du RHDP, s’est rendu au domicile de Madame Lorougnon Marie Odette pour lui demander des comptes suite à des propos qu’elle aurait tenus lors d’un meeting. Ce fait grave est source de désordre et porte atteinte aux libertés fondamentales consacrées par la constitution ivoirienne. Notre Nation qui peine à sortir définitivement de la grave crise qu’elle connaît depuis au moins deux décennies, n’a aucun intérêt à laisser prospérer des initiatives privées de cette nature.
En tout état de cause, Docteur Simone EHIVET GBAGBO appelle toutes les forces vives de la Nation à s’unir et à travailler ensemble en vue de préserver les acquis démocratiques obtenus pendant de longues années de lutte, au prix de plusieurs sacrifices.
Professeur TRAORÉ Dominique
1er Vice-Président du MGC
chargé de la Communication
Porte-parole du Parti
NB : La titraille est de la rédaction
Journée d’hommage et reconnaissance des agents contractuels du ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle au président de la république, Alassane Ouattara. C’est ce qui ressort de la conférence de presse animée le vendredi 17 Mars 2023 au siège de la COSAS sis à Yopougon par deux responsables syndicaux. Valentin Koulaï Mangni, secrétaire général national de la MASSIP, syndicat de la Santé et Désiré Goubo, secrétaire général du Syndicat National des Agents des Etablissements à base Communautaire et Urbains de Côte d’Ivoire. Cet événement historique, dira le secrétaire général du Syndicat National des Agents des Etablissements à base Communautaire et Urbains de Côte d’Ivoire (SYNAESCMU-CI), « est une manifestation dénommée journée d’hommage et de reconnaissance au président Alassane Ouattara, président de la république. Nous organisons cette journée pour les actions concrètes que le président Alassane Ouattara a posé à l’endroit des travailleurs du privé et des travailleurs contractuels de Côte d’Ivoire. Sous le président Ouattara, le Smig est passé de 36.000F à 60.000F. Depuis 2022, un degré présidentiel a revalorisé le Smig à 75.000F. C’est un acte à saluer », a expliqué Désiré Goubo. Pour le secrétaire général du syndicat, les actions du président de la république à un moment où on parle de la cherté de la vie mérite qu’on lui dédie une journée d’hommage. «Nous sommes fiers du chef de l’état et invitons tous les travailleurs contractuels du secteur de la Santé à être tous présents le 1er avril prochain au Palais de la culture de Treichville pour dire merci au président pour les actes nobles à l’égard des travailleurs contractuels », a-t-il conclu. Quant au secrétaire général national de la MASSIP, syndicat de la Santé, Valentin Koulaï Mangni, il a salué l’action de reconnaissance des agents contractuels du Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle. « En lieu et place des revendications, des grèves, il est important de se montrer reconnaissant, de dire merci. La journée d’hommage du 1er avril prochain sera aussi l’occasion pour les agents contractuels de la Santé de plaider pour les avantages financiers », a-t-il souligné. 19.000 travailleurs contractuels du secteur de la Santé attendent leur recrutement à la Fonction Publique. Notons que 10.300 enseignants contractuels ont été intégrés à la Fonction Publique. Plusieurs membres du gouvernement sont annoncés à cette manifestation du 1er avril prochain.
San Aubin Stanislas