Dans l’une de nos publications de janvier 2023, nous dénoncions l’incarcération injuste de Rkein Ali à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), ce commerçant d’origine libanaise. Malgré cette dénonciation, les choses n’ont pas évolué. Rkein Ali et son frère Rkein Hussein, victimes d’injustice, sont toujours détenus et ce, depuis le 22 novembre 2022. C’est seulement après plus de deux mois de détention préventive, soit le 25 janvier 2023, que les frères Ali et Hussein ont été présentés devant un juge du parquet d’Abidjan. A l’absence de la plaignante, dame Rkein Nada, les deux prévenus ont été auditionnés. Après avoir épluché le dossier, le juge a demandé aux détenus de formuler une demande de liberté provisoire afin de recouvrer la liberté d’ici la fin janvier 2023. Ce qui fut fait. Depuis lors, plus rien. Pourquoi ? Qui tire les ficelles ? Accusé par madame Rkein Nada pour des menaces verbales de mort, Rkein Ali et son frère Rkein Hussein, sont internés à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA). Pendant de longues années (1998-2021) Ali a travaillé comme pisteur pour madame Rkein Nada et son défunt époux sans être rétribué. Les choses vont de dégrader lorsqu’Ali réclame à son employeur un salaire non payé. Il est libéré par Rkein Nada sans être rémunéré. Passé les brouilles, les deux parties parviennent à s’attendre et Ali est installé cette fois à Arrah par son employeur. Madame Nada s’engage à lui verser 25 millions s’il parvient à récupérer la dette de 300 millions de francs CFA que des personnes doivent à son défunt mari à Bettié. Ali accomplit parfaitement la mission. Au lieu des 25 millions promis, elle lui verse seulement cinq (5) millions de F CFA. Avant sa mort, l’époux de dame Nada avait payé cinq camions au nom d’Ali. Elle vend deux de ses camions et fait la mutation des autres camions en son nom. Tout cela à l’insu d’Ali, le vrai propriétaire des camions. Se croyant intouchable, madame Nada n’hésite pas à faire emprisonner tous ceux qui lui tiennent tête. Dame Nadège en a fait les frais. Malgré l’intervention de la communauté Libanaise vivant en Côte d’Ivoire, madame Nada s’est toujours refusé de payer le dû d’Ali. Et comme si ça ne suffisait pas, elle l’accuse de l’avoir menacé de mort. Nous avons joint le 26 janvier dernier, au téléphone, madame Nada. Elle affirme avoir des éléments de preuve qui accablent ( ?) son frère. Toutes nos tentatives pour rencontrer madame Nada se sont avérées vaines. Durant toute la journée du vendredi 10 jusqu’au lundi 13 février 2023 avant 11h, elle était injoignable. Pendant ce temps, Ali et Hussein croupissent à la Maca. Quelle injustice !
Ali rétorque que c’est un grossier montage. Il y a quelques années (2018), Ali avait reçu de son employeur des chèques pour l’achat de produits agricoles à savoir le cacao. Subitement, les chèques avaient disparu. Ils n’ont jamais été retrouvés. Ali affirme avoir fait la déclaration de perte à la police d’Adzopé. Contre toute attente, son employeur brandit les fameux chèques disparus comme étant la preuve du détournement de l’argent réservé à l’achat du cacao par Ali. Certaines langues accusent madame Nada d’être derrière les plaintes contre Ali. Question de l’enfoncer. Vrai ou faux ? Incarcéré, Ali est dans l’incapacité de respecter ses engagements vis-à-vis des planteurs de cacao, des banques. Pour notre part, nous continuons nos investigations afin d’avoir la version de madame Nada.
Convoquée au pôle pénal économique et financier, 3ème cabinet d’instruction depuis le 18 janvier 2023, Madame Nada ne s’est jamais présentée devant le juge. Aux derrières nouvelles, elle aurait quitté la Côte d’Ivoire. Si cela s’avérait vrai, Ali et Hussein doivent recouvrer la liberté.
A.S
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