Lp225.net-dimanche-05-09-2021-Interview avec Docteur N’guessan dit Dr LOUIS-JERED:/Arthrose, de lombarthrose: « A 75%, on peut avoir la guérison de la posture vertébrale»
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Lepays225.net :Docteur la lombarthrose, qu’est-ce que s’est ?
On dit communément arthrose, lombo-arthrose (…), ce sont des termes qu’on donne à des déplacements des vertèbres dans le corps. Suite à un traumatisme, on peut développer des déplacements des vertèbres concernant son statique. En fonction de la limite où elle se trouve, on attribue le nom. Si c’est l’étage 1 à 2, on attribue le nom de lombo-arthrose débutante. Au fur à mesure qu’elle évolue, elle devient chronique. Ce sont des termes médicaux qu’on donne à certains déplacements des étages au niveau des vertèbres.
Quel est donc le nom exact ?
(Il présente une carte sur laquelle figure des personnes aux différentes postures). Il n’y a pas de nom exact. Tous ces noms correspondent à des pathologies rénales ou de la colonne vertébrale. Le professeur Clément Barré, a développé en 1986 aux USA, une particularité portant sur les douleurs qui concernent les deux reins et la posture vertébrale. Il dit que cette douleur a valeur d’une investigation. C’est ce qu’on appelle l’investigation posturologique. L’investigation posturologique concerne l’attitude, la position de l’homme par rapport au sol, ses déplacements. C’est la science qui étudie la manière dont l’homme se tient débout. L’homme se tient debout sur plusieurs formes. Il nous arrive de choisir une position débout pour être plus à l’aise. Parfois c’est quand on s’appuie sur un pied ou sur les deux pieds qu’on se sent mieux. Les positions différentes selon le comportement.
Peut-on dire de quelqu’un qui a eu un choc à la colonne vertébrale qu’il est atteint de l’investigation posturologique ?
Quand il y a un antécédent chirurgical, médicamenteux, un antécédent traumatique (une chute), l’affection que cela engendre au niveau des reins, au niveau statique, on l’appellera arthrose en fonction de l’amplitude : lombo-arthrose, spondylarthrose. Quelqu’un qui n’a pas d’antécédent traumatisme mais qui développe une douleur au niveau des lombes, de son statique, de la colonne vertébrale. Cette douleur ne cède généralement pas, même après les anti-inflammatoires et antalgique.
C’est là qu’on procède a l’investigation de la posture vertébrale, une enquête qui nous permettra de localisée le site de la douleur, de part ton attitude par rapport à ta position sol- corps
Doit-on assimiler ce mal aux maux de reins ?
On peut assimiler cela à des maux de reins. Selon une enquête faite par le professeur LEBANTIE lors d’une thèse de spécialisation affirmait qu’il y a des muscles posturaux qui interviennent sur la statique de l’homme. Ces muscles ont un équilibre qu’ils doivent atteindre. L’homme qui s’arrête ou qui marche, en fonction de sa position au sol développera à la longue un schéma cartésien qu’il sera obligé de suivre sinon des déplacements ou des entrées d’air, de déchets seront accumulés au niveau des statiques ou au niveau des vertèbres. C’est alors que la douleur apparait et s’intensifie.
Comment guérir de cette maladie ?
Pour être libéré de la posturologie ou la maladie la posture vertébrale, il faut de temps en temps avoir de bonnes manières de s’arrêter, de bonnes manières de s’asseoir. Avoir également un temps de repos pour l’organisme qui sera constant, marcher sur des semelles adaptées. Les reins supportent un poids. Quand pendant cinq heures voire plus, on est débout ou assis sans changement de position, cela cause un dédommagement au niveau de la posture .Une attitude alors s’installe. Ce dédommagement est lié à l’attitude que l’homme a développée. C’est ce qu’on appelle la posturologie : la science de l’attitude. En Côte d’Ivoire, il n’y a pas de posturologue, ni de Podologue. On en trouve dans les pays développés notamment en France. Selon le Dr Sylvie PÉRET, podologue et posturologue à l’hôpital de NANTS à Paris, cette pathologie réelle est méconnue. On dit souvent, j’ai maux de reins récurrents et on a recours à des antibiotiques, des calmants, un peu d’ingéniât. La maladie n’est pas traité, la douleur s’attenue pour un temps et revient violemment. Il faut alors faire la radio, des examens de sang pour détecter la maladie
Cela est tout de même inquiétant. Que-est-ce que cela peut engendrer en cas de non traitement ?
La douleur limite les mouvements. L’homme sent la douleur dans sa vie quotidienne. Dès que vous ressentez le mal, il faut consulter un praticien qui vous dira qu’elle atteinte vous développer Si le patient suit les conseils du praticien, il sera guéri. Cette science qui s’occupe de la manière dont l’homme se tient débout dans l’espace est une science exacte. Dans les pays développés, on rencontre les posturologues.
Au delà des conseils dont vous faites allusion, y a-t-il un traitement médical qu’il faut pour guérir de ce mal ?
Lorsque l’investigation est faite et que le praticien découvre une anomalie au niveau de la posture vertébrale, il y a des solutions. A 75%, on peut avoir la guérison. Lorsqu’il y a un déplacement, il y a de l’air qui s’installe. Cet air imbibé vous donne la douleur. A chaque mouvement, la douleur, l’écartement s’agrandit. L’écart devient grand lorsque l’air que les vertèbres conçoivent devient plus grand. Il faut alors voir un posturologue qui fera une ponction, soit une infusion après avoir prescrit des médicaments pour consolider l’acte à chaque point de l’installation des vertèbres. A la suite de cela, le praticien vous donnera des anti-inflammatoires et des antibiotiques que vous utiliserez sur un long temps. Lorsque le traitement n’est pas consolidé, il peut y avoir des récidives. Avec les ponctions, l’air installé entre les vertèbres est extrait. Ce qui vous permet de vivre longtemps sans que vous ne développiez la maladie. Il n’ya plus de douleur. 15% seulement des patients traités rechutent. L’infusion est la méthode qui guérit et, cela c’est le travail des posturologues.
Docteur, cette pratique d’infusion ou de ponction ne comporte-t-elle pas de risque ?
Le praticien est un médecin. Il connait l’anatomie de l’homme. C’est à lui de savoir où extraire. La durée de l’infusion dépend de l’ampleur de la maladie. Lorsque quelqu’un a des douleurs lombaires ou une arthrose d’une durée de deux ans, c’est à dire qu’il traite le mal depuis au moins deux ans voire plus, l’infusion peut mettre environ 30 minutes si les nombreux médicaments pris n’ont pas détruit la sphère naturelle des vertèbres posturaux et les muscles posturaux. Un bilan postural doit être fait avant le traitement. Mais quand c’est une maladie débutante, l’acte met moins de temps et c’est plus aisé.
C’est un traitement coûteux ?
La santé n’a pas de prix. Le traitement n’est pas coûteux.
Le non traitement de l’investigation posturologique a-t-elle des inconvénients sur la fécondité ou certaines parties du corps humains ?
Les reins sont purificateurs du corps, du sang. Lorsque vous avez une pathologie qui est liée aux reins, cela peut avoir des conséquences sur le rapport de vie, sur la fécondité, sur la fertilité. Lorsque la pathologie existe depuis longtemps, les reins se retrouvent avec des blessures, des plaies. Tout ceux qui s’arrêtent ou qui s’asseyent longtemps doivent faire un bilan postural chaque année afin de voir s’ils ne sont pas atteint ou pour voir s’il n’y a pas un désordre au niveau asymétrique. Il y a une charge que les muscles développent. Si le bilan est bien, on vous conseillera une alimentation, un traitement diététique.
L’arthrose ou la lombo-arthrose est-elle liée à l’âge ?
Un enfant de 15 ans qui a un poids de 70 kilogrammes ne respecte pas la norme pondérale. Quand il s’arrête, le poids reçu par les reins n’est pas celui qu’ils devaient recevoir. L’individu accumule un résidu postural. Au fil des années, la maladie s’installe. On parle de façon ignorante de maux de reins. Ce ne sont pas des maux de reins. C’est une asymétrie développée au niveau des muscles posturaux. C’est ce qu’il faut combattre. Chaque année, chacun doit faire son bilan postural et en fonction du mal qu’il ressent, consulter un praticien qui lui prescrira les médicaments ou les molécules en fonction de son mal.
Voulez-vous dire que sans l’infusion, il est pratiquement impossible de guérir de ce mal ?
Les médicaments ne suffissent pas. Ils ne guérissent pas la posture. Quand il ya une maladie sur l’attitude, il faut d’abord corriger l’attitude. Quelqu’un qui a une posturologie et qui n’arrive pas à se rasseoir. S’il se force à le faire, il ressent la douleur. S’il se force, il développera l’écart entre les vertèbres et amènera les vertèbres en question à être plus écartés. Pis, la condensation de l’air sera plus énorme. C’est pourquoi il faut d’abord faire un bilan postural. L’infusion permettra d’extraire la quantité d’air. Lorsque cela est fait, le praticien vous mettra alors sur des anti -inflammatoires et des antibiotiques. C’est donc une pratique qui donne de bons résultats. Je dis à tous ceux qui s’arrêtent beaucoup ou qui s’asseyent durant des heures, en un mot qui prennent position sur le sol, qu’il y a une science qui étudie la manière dont on se tient debout sur le sol. La posturologie est une maladie comme la tuberculose, l’insuffisance rénale. Elle a des signes cliniques, systématiques, des indications thérapeutiques. Ce n’est donc pas une maladie assignée à des maux de reins mais une maladie que l’on développe face au comportement vis-à-vis du sol.
Réalisée par San Aubin
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